Comment les Moires entrelacent les fils, parfois c'est déroutant.
Avant de rentrer ici, ça me semblait toujours que le ciel s'étalait plus vaste aux Etats-Unis.
Pis finalement non, le ciel est grand aussi sur la campagne bourbonnaise assoiffée mais toujours belle.
Il y a le petit portillon qu'on pousse pour aller à la rivière, dans les dernières chaleurs de cet été indien qui joue les prolongations.
Il y a l'eau, il y a les nuages,
il y a qu'on est tous ensemble, pour répéter les chants de Noël,
ou mettre un bateau à l'eau.
Ils apprennent leur espace.
Il y a qu'on ne se sent jamais seul.
Une petite embrouille avec ma carte bancaire, une Chavouisse me donne la sienne spontanément, pour que je fasse le plein du Berlingo.
Un souci avec une porte de placard ? C'est sûr quelqu'un viendra m'aider à le réparer...
Ajoute à ça l'étoile filante qui me salue juste quand j'ouvre mes volets sur une nuit claire et une lune radieuse, et les baloches du samedi soir, avec toutes ces figures amies, et je sais que je suis à ma place.
Sur l'autre bord, il vit sa vie farouche, les pieds nus dans la terre de Louisiane.
Je sens confusément que sa place à lui est là-bas.
Je me demande bien ce qu'il viendrait faire ici.
J'aimerais ça moi, qu'il trouve sa place dans notre vie collective, et cette douceur de vivre tous ensemble des moments de chaleur.
Car s'il ne comprenait pas ...
5 commentaires:
heureuse que tu te sentes à ta place
pour le reste
à suivre ...
en attendant douce semaine
et des pensées à tes côtés sur le chemin
bon weekend
douce semaine bisous je pense à toi ♥
Toujours aussi heureuse de suivre ton chemin...ça à l air très joli ton coin!Faudra qu5je vienne gouter à la vie sauvage un jour!
Bises et bonne semaine!
Je viens d'investir dans un canapé suédois convertible... pour qui veut faire du tourisme en Bourbonnais.
Ces derniers temps on a eu plusieurs fois les honneurs de la télé, notamment "les 100 lieux qu'il faut voir".
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