J'étais assise sur la terrasse,
tranquille,
je prenais un thé,
éblouie du soleil rasant de septembre.
Et je les ai vus descendre du Maupuy,
j'ai même cru qu'ils allaient atterrir dans le jardin.
Mon regard se portait au-delà de la haie,
et je me suis fait cette réflexion
que
quand on a un petit jardin bien entouré
si on regarde juste là-devant,
on voit un petit rectangle d'herbe et peut-être on pourrait éprouver une sorte de regret
au souvenir de l'immense parcelle qu'on croyait posséder avant.
Mais si on lève les yeux
pour regarder plus loin, plus grand,
on peut aller ramasser des prunes et des noisettes le long du chemin, devant la maison,
on voit les arbres des voisins,
ceux qu'on n'entretiendra pas, qui ne nous appartiennent pas, mais qu'on peut admirer quand même,
et puis la montagne qui appartient à tout le monde parce qu'elle n'appartient à personne.
Mercredi soir
à 18h00
j'ai signé l'acte de vente,
et j'ai donné les clés aux nouveaux acquéreurs,
et ça m'a fait plaisir pour eux.
Ils sont jeunes, sympa.
Ils sont heureux.
Moi aussi.
Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
samedi 28 septembre 2013
Des nouvelles de ma nouvelles # 8
Je vous préviens, c'est trash.
Âmes sensibles s'abstenir...
Âmes sensibles s'abstenir...
Petite
mort
Très chère
Élisabeth,
J'ai
dévoré votre dernière lettre.
Je
sais que vous pensez à moi souvent, et que je compte tendrement pour
vous. J'en suis profondément touché, et croyez bien que je regrette
de ne pouvoir vous offrir plus que ces quelques lignes.
Vous
le savez, je ne suis pas libre.
Depuis
tout ce temps que vous m'écrivez fidèlement d'où que vous soyez,
vous m'abreuvez des nouvelles du monde et je m'autorise, à la nuit
tombée, à imaginer le parcourir à vos côtés, votre main dans la
mienne, délivré de toute entrave.
Sachez
ma douce, que vous n'êtes pas la seule à vous interroger sur mes
motivations. Mais c'est qu'elle me viennent d'un désir si intime et
si profond, qu'il me serait étrange de les partager avec qui que ce
soit.
Sauf
avec vous. Vous m'êtes si proche.
Alors
voilà, en y réfléchissant bien, je crois que c'est quand elle a
dit :
« Viens !
Viens maintenant... »
Elle a
soufflé ça les yeux mi-clos, et je sentais son corps tendu, son
ventre plaqué au mien. C'était compliqué de résister.
Pourtant,
je ne voulais pas. Pas encore, pas maintenant. J'avais peur, je ne
sais pas, de l'abîmer, de m'abîmer, de m'étouffer, de me perdre.
Elle
m'a saisi pour me guider en elle, et je me suis senti glisser dans un
fourreau humide et chaud. Je suis allé jusqu'au fond, comme aspiré
dans une vague dorée, un moment ébloui, puis je me suis ressaisi,
et je suis ressorti.
Elle a
gémi, dans un soupir : « Non, reste ! Viens
encore plus loin, plus profond ! » J'étais juste là, au
bord d'elle, prêt à basculer.
Il
s'en est fallu de peu. Elle avançait, se refermait, m'engloutissait,
mais quand je me sentais partir, je me retirais encore doucement.
Elle
souriait...
Elle
croyait que c'était un jeu, et elle voulait bien jouer.
C'était
ce que j'aimais chez elle, cette fringale de jeu qu'elle avait tout
le temps. Elle était toujours d'accord pour s'amuser. Une
légèreté d'âme incroyable, parfois obscurcie de l'ombre
d'anciennes blessures, qu'elle chassait d'un sourire, même après
avoir beaucoup pleuré.
Elle
n'ouvrait jamais les vannes devant moi, et j'étais à la fois
effrayé et envieux de cette force, cette détermination farouche à
effacer les orages d'un éclat de son rire.
Moi,
je sais faire semblant, elle c'était différent. Elle passait
vraiment d'un état à un autre, de la nausée d'un soir d'automne, à
l'appétit de vivre au petit jour, acceptant le chagrin comme il
venait, et le laissant la quitter par ses yeux, avant de regagner le
rien d'où il était venu.
Elle
était sincère en riant, elle était sincère en pleurant, elle
était sincère en m'aimant.
Mais
moi, non ! Non, je ne voulais pas aller aussi loin, et ne savais
pas comment le lui dire.
Moi,
ce que j'espérais, c'était absorber un peu de cette force. En
goûtant la tendresse charnue de ses lèvres, j'attendais ce moment
délicieux ou j'introduirai ma langue pour savourer la sienne. Son
corps vacillerait entre mes bras, comme affaiblie de m'avoir nourri
de sa vitalité.
Elle
était belle à croquer. Chaque jour, j'étais fier de
l'attendre à la sortie des cours, et de guetter les regards affamés
des autres sur ses hanches qui n'ondulaient que vers moi.
Pour
autant, je restais prudent, je ne la consommais qu'un peu à la fois.
Très doucement, avec précautions, je la dégustais du bout des
lèvres.
Elle
aimait prendre mon sexe dans sa bouche, alors j'écartais ses cuisses
et je m'y plongeais goulument. Plus ma langue l'explorait, plus je me
sentais fort, grand, plein d'énergie. Tout le contraire de ce que je
suis.
Mais
tandis qu'elle se cambrait, emportée de soubresauts, je profitais de
son inattention pour me retirer de ses lèvres. C'était une sorte
d'accord tacite, je n'allais jamais jusqu'au bout et je ne la
pénétrais jamais non plus. J'aurais eu l'impression de commettre
l'irréparable.
Cet
après-midi là, il avait fait très chaud, et elle était restée
pantelante entre mes bras, dans la torpeur d'un crépuscule qui
flamboyait encore derrière les carreaux. Je ne me sentais pas dans
mon assiette, et je n'ai pas compris tout de suite ce qu'elle voulait
quand elle est venue sur moi avec son air gourmand.
« À
ton tour maintenant ! »
Ce
fut comme une bataille. Sa bouche glissait sur ma peau avec avidité,
ses doigts me palpaient, plus elle m'attirait en elle, et se resserrait sur moi, plus je la sentais se délecter de ma chair. Elle
a glissé sur le côté, m'a attiré contre sa poitrine. J'entendais
son cœur battre si fort que j'ai cru un instant qu'il pompait mon
propre sang.
Je
ne pouvais pas la laisser continuer à se repaître ainsi.
C'est
à ce moment, je crois, que j'ai décidé de lui offrir le festin
qu'elle attendait, et de ne pas en perdre une miette.
Le
torse emprisonné entre ses jambes, j'ai réussi à glisser mes mains
sous ses fesses, et je me suis enfoncé violemment.
Elle
a crié.
Elle
était bonne.
J'ai
mangé son cœur et ses yeux en premier.
Si
j'avais eu un congélateur, ils ne m'auraient jamais retrouvé.
Tendrement,
votre
Aiichirō
lundi 23 septembre 2013
Salade russe # 5
Il m'écrit qu'il ne peut pas envisager d'être avec quelqu'un d'autre qu'avec elle,
et il me demande,
à moi qui n'ai jamais pu être la femme d'un seul homme,
si je pense que c'est possible que ce soit celle de toute une vie.
Je ne sais pas.
Je sais que mon frère a rencontré sa femme à 17 ans,
et que 30 ans et quatre enfants plus tard,
ils sont toujours ensemble.
Il me dit qu'elle est bonne pour lui,
qu'elle l'apaise,
que ce sera dur de la quitter.
Il me demande si elle peut venir un mois en janvier,
et moi j'ai hâte de la connaître.
Il veut passer son permis en vitesse,
et trouver un job sans faire la fine bouche,
en attendant de reprendre ses études.
Il me dit des choses intimes et douces
qu'il seraient indécent d'écrire ici,
et que ce sera son premier anniversaire sans nous.
Il aura vingt ans.
Ce sera son premier anniversaire d'adulte,
et pour moi,
il sera toujours ce bébé tout mouillé et tout chaud
posé sur mon ventre,
les yeux presque trop grands ouverts sur le monde.
Je bénis cette petite étincelle de bonté,
ce petit bout d'âme qui animait encore cet étranger qu'il m'était devenu,
et qui l'a poussé à monter son dossier,
à aller jusqu'au bout
dans ce marasme qu'était devenue sa vie.
Il est allé si loin pour la rencontrer.
C'est étrange les destins qui se croisent,
comme les fils qui se nouent.
J'appréhende toujours un peu son retour,
l'atterrissage risque d'être brutal.
Mais je lui écris à mon tour de ne pas y penser.
C'est de s'angoisser pour ce qui ne s'est pas encore produit,
qui empêche de profiter du moment présent.
et il me demande,
à moi qui n'ai jamais pu être la femme d'un seul homme,
si je pense que c'est possible que ce soit celle de toute une vie.
Je ne sais pas.
Je sais que mon frère a rencontré sa femme à 17 ans,
et que 30 ans et quatre enfants plus tard,
ils sont toujours ensemble.
Il me dit qu'elle est bonne pour lui,
qu'elle l'apaise,
que ce sera dur de la quitter.
Il me demande si elle peut venir un mois en janvier,
et moi j'ai hâte de la connaître.
Il veut passer son permis en vitesse,
et trouver un job sans faire la fine bouche,
en attendant de reprendre ses études.
Il me dit des choses intimes et douces
qu'il seraient indécent d'écrire ici,
et que ce sera son premier anniversaire sans nous.
Il aura vingt ans.
Ce sera son premier anniversaire d'adulte,
et pour moi,
il sera toujours ce bébé tout mouillé et tout chaud
posé sur mon ventre,
les yeux presque trop grands ouverts sur le monde.
Je bénis cette petite étincelle de bonté,
ce petit bout d'âme qui animait encore cet étranger qu'il m'était devenu,
et qui l'a poussé à monter son dossier,
à aller jusqu'au bout
dans ce marasme qu'était devenue sa vie.
Il est allé si loin pour la rencontrer.
C'est étrange les destins qui se croisent,
comme les fils qui se nouent.
J'appréhende toujours un peu son retour,
l'atterrissage risque d'être brutal.
Mais je lui écris à mon tour de ne pas y penser.
C'est de s'angoisser pour ce qui ne s'est pas encore produit,
qui empêche de profiter du moment présent.
Photo internet
dimanche 22 septembre 2013
Je vous reçois 5 sur 5
Coucou,
Je vous écris de mon jardin, où je me suis posée quelques minutes après une semaine chargée et avant un long tunnel d'un mois.
Déménagement pluvieux avec des copains-copines bienvenus, vu qu'après avoir sorti des tonnes de trucs ces dernières semaines, il m'en reste encore trop.
Pas vendu le buffet, donné à Recyclabulle qui est venu l'enlever. Sans regret.
Hier, je suis retournée dans la coquille vide qu'est l'ancienne maison,
dont je signe la vente mercredi soir.
On a déménagé le jardin, et les derniers paquets que je n'avais pas eu le temps de trier.
Aucun vague à l'âme, aucune tristesse, rien.
Sèche devant ces pièces froides, le couloir désert.
Des murs, rien d'autre, rien qui compte en tout cas.
Dans le jardin, j'ai ramassé des prunes, des framboises, des tomates,
je ferai une dernière récolte mercredi, si j'ai le temps.
Pendant cette agréable récolte au soleil, j'ai mesuré combien il est vain de posséder sept pruniers et autant de pommiers, qu'il faut entretenir et (faire) tailler,
alors qu'on n'a jamais réussi à tout consommer, même en en donnant beaucoup.
On trouve tout ça, pour beaucoup moins cher,
et en quantité plus raisonnable, au marché où j'aime tant aller le samedi matin.
Je crois que ma sensation d'apaisement vient de là aussi : de la fin de cette démesure.
Je ne suis pas faite pour la possession, je ne suis faite que pour le soleil, l'eau, la terre et le vent.
J'ai balayé et aspiré le sous-sol : c'était poussiéreux, et envahi, même vide, de la vacuité qu'il y a à disperser sa vie dans tant de recoins,
quand glisser de la cuisine au jardin, puis du jardin au salon me suffit amplement.
Je ne suis pas faite pour les sous-sols non plus, je ne suis faite que pour marcher vers moi sur les chemins du monde.
Pour l'heure, mon chemin va au bout du jardin,
donner racine à ce que j'ai eu envie d'emmener avec moi.
Je respire quand même un peu en apnée : chaque jour vider des cartons et me détacher encore de ce qui ne m'est pas nécessaire, attaquer les quatre semaines de stage à Felletin, rédiger mes bilans en regard, un rapport d'enquête publique. Je paie un peu les errements de rentrée de mon administration, mais ce n'est pas grave, juste un mauvais moment à passer.
Merci pour vos messages,
ça me fait tout drôle que vous attendiez mon retour,
je ne suis pas sûre d'être très régulière dans les prochains jours,
mais je ferai de mon mieux pour vous distraire avec des bêtises.
Buen camino !
Je vous écris de mon jardin, où je me suis posée quelques minutes après une semaine chargée et avant un long tunnel d'un mois.
Déménagement pluvieux avec des copains-copines bienvenus, vu qu'après avoir sorti des tonnes de trucs ces dernières semaines, il m'en reste encore trop.
Pas vendu le buffet, donné à Recyclabulle qui est venu l'enlever. Sans regret.
Hier, je suis retournée dans la coquille vide qu'est l'ancienne maison,
dont je signe la vente mercredi soir.
On a déménagé le jardin, et les derniers paquets que je n'avais pas eu le temps de trier.
Aucun vague à l'âme, aucune tristesse, rien.
Sèche devant ces pièces froides, le couloir désert.
Des murs, rien d'autre, rien qui compte en tout cas.
Dans le jardin, j'ai ramassé des prunes, des framboises, des tomates,
je ferai une dernière récolte mercredi, si j'ai le temps.
Pendant cette agréable récolte au soleil, j'ai mesuré combien il est vain de posséder sept pruniers et autant de pommiers, qu'il faut entretenir et (faire) tailler,
alors qu'on n'a jamais réussi à tout consommer, même en en donnant beaucoup.
On trouve tout ça, pour beaucoup moins cher,
et en quantité plus raisonnable, au marché où j'aime tant aller le samedi matin.
Je crois que ma sensation d'apaisement vient de là aussi : de la fin de cette démesure.
Je ne suis pas faite pour la possession, je ne suis faite que pour le soleil, l'eau, la terre et le vent.
J'ai balayé et aspiré le sous-sol : c'était poussiéreux, et envahi, même vide, de la vacuité qu'il y a à disperser sa vie dans tant de recoins,
quand glisser de la cuisine au jardin, puis du jardin au salon me suffit amplement.
Je ne suis pas faite pour les sous-sols non plus, je ne suis faite que pour marcher vers moi sur les chemins du monde.
Pour l'heure, mon chemin va au bout du jardin,
donner racine à ce que j'ai eu envie d'emmener avec moi.
Je respire quand même un peu en apnée : chaque jour vider des cartons et me détacher encore de ce qui ne m'est pas nécessaire, attaquer les quatre semaines de stage à Felletin, rédiger mes bilans en regard, un rapport d'enquête publique. Je paie un peu les errements de rentrée de mon administration, mais ce n'est pas grave, juste un mauvais moment à passer.
Merci pour vos messages,
ça me fait tout drôle que vous attendiez mon retour,
je ne suis pas sûre d'être très régulière dans les prochains jours,
mais je ferai de mon mieux pour vous distraire avec des bêtises.
Buen camino !
vendredi 13 septembre 2013
Dernier avis avant coupure
Je ne sais pas dans combien de temps je récupère internet...
Pour patienter
un petit cliché de mon arrière-cuisine, qui donne sur le jardin.
Je ne sais pas pourquoi,
mais c'est quand les meubles y ont été montés,
que je me suis vraiment sentie chez moi.
Peut-être à cause de la cuisine suédoise,
plus vieille que mes enfants,
imputrescible,
autant dire un collector...
C'est son cinquième déménagement...
jeudi 12 septembre 2013
Passe-partout
Je n'ai pas spécialement aimé la cathédrale de Burgos.
Trop grande, trop chargée, trop baroque.
Mais en levant la tête sous une clé de voute étoilée,
je m'y étais sentie pénétrée de cette lumière zénithale qui tombait sur moi.
Association d'idées ?
Je me souviens avoir entendu comme un écho à ce petit signe du mois de juin,
la veille de l'offre pour la vente de ma maison.
un peu plus d'un an après ce rêve de clés qui m'obsédait,
et tous mes actes manqués serruriers.
Hier, mon fils avait ôté de l'entrée tous les crochets à sacs, les meubles à chaussures, et les porte-clés.
Toutes les clés récupérées étaient posées en tas,
pour les nouveaux propriétaires
dans la cuisine qui ne déménage pas.
Dire qu'à poids égal,
depuis quelque semaines,
je me sens plus légère,
c'est un euphémisme.
Trop grande, trop chargée, trop baroque.
Mais en levant la tête sous une clé de voute étoilée,
je m'y étais sentie pénétrée de cette lumière zénithale qui tombait sur moi.
Association d'idées ?
Je me souviens avoir entendu comme un écho à ce petit signe du mois de juin,
la veille de l'offre pour la vente de ma maison.
un peu plus d'un an après ce rêve de clés qui m'obsédait,
et tous mes actes manqués serruriers.
Ensuite, je n'y ai plus pensé,
sauf ce matin .
D'un seul coup,
les clés en pointillés ont tracé une ligne droite,
comme une évidence d'un point à l'autre de ma vie.
Hier, mon fils avait ôté de l'entrée tous les crochets à sacs, les meubles à chaussures, et les porte-clés.
Toutes les clés récupérées étaient posées en tas,
pour les nouveaux propriétaires
dans la cuisine qui ne déménage pas.
Et juste à côté,
il y avait le trousseau de ma nouvelle maison.
Dire qu'à poids égal,
depuis quelque semaines,
je me sens plus légère,
c'est un euphémisme.
Délivrée
lundi 9 septembre 2013
Vue sur potager
Avant
Au premier plan,
étalage, à la va comme je te pousse, de la botte de paille pourrie
laissée par le précédent locataire près de l'abri de jardin.
Elle pesait un âne mort,
et dedans, il y avait toute une fourmilière (pourquoi serais-je la seule à déménager ?)
et d'autres bêtes que je n'avais jamais rencontrées auparavant.
En arrière-plan :
des orties, un vieux sapin de Noël, des orties, de la saloperie de bambous, des orties...
Au premier plan,
étalage, à la va comme je te pousse, de la botte de paille pourrie
laissée par le précédent locataire près de l'abri de jardin.
Elle pesait un âne mort,
et dedans, il y avait toute une fourmilière (pourquoi serais-je la seule à déménager ?)
et d'autres bêtes que je n'avais jamais rencontrées auparavant.
En arrière-plan :
des orties, un vieux sapin de Noël, des orties, de la saloperie de bambous, des orties...
Après
le passage du girobroyeur...
Il n'y a pas beaucoup de sol,
mais le propriétaire va faire livrer de la terre végétale dans la semaine,
pour que je puisse prendre racine ...
Il n'y a pas beaucoup de sol,
mais le propriétaire va faire livrer de la terre végétale dans la semaine,
pour que je puisse prendre racine ...
dimanche 8 septembre 2013
Tip-top
Que vois-je ce matin ?
C'est la fête !
C'est la fête !
Je dirais même, ça s'arrose !
Première au Top creusois,
si c'est pas de la notoriété ça !
J'ai mis la misère aux indétrônables actes d'état civil,
diététique en Creuse (ouai, ça existe...)
et Ciao 93 (qui est moins alimenté depuis le décès de son créateur,
mais allez voir quand même, parce qu'Aline crée des choses très jolies).
Bon, je n'ai pas encore les honneurs de la Montagne,
quand ils écrivent des articles sur les blogueurs creusois,
ils ne parlent jamais de moi (pourquoi t'es tout rouge mon ego ? un malaise ?),
je suis très loin des influenceurs avec 100 com par jour,
et, allez savoir pourquoi, je ne figure pas sur le "Blogs et forums creusois"
mais je m'en fous,
parce que vous me lisez,
et ça, c'est vachement bon.
Évidemment, je sais ce que je dois à Jack,
qui a boosté les connexions
en invitant à voter pour ma nouvelle.
Sachez que j'ai plein d'autres histoires en tête,
qui réchaufferont, j'espère, votre hiver,
puisque là tout de suite,
c'est priorité au déménagement (bras commandés pour samedi prochain).
Merci
merci
merci à tous pour votre intérêt,
ça me fait des vagues de sourires dans le cœur.
vendredi 6 septembre 2013
Censurée
Internet n'oublie jamais rien...
Alors que l'AFP s'est auto-censurée pour ne pas diffuser ce cliché du président à l'école,
elle a fait le tour de la Toile en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire...
Et elle me fait bien marrer.
Agglo'bus
Quelque chose a changé dans le paysage guérétois.
Quelque chose qu'ami lecteur, tu ne peux pas mesurer si tu vis dans une vraie ville.
Oui, désormais, à Guéret comme ailleurs, il y a un service de transport public,
et des bus circulent, avec des gens dedans...
Auparavant, il y avait bien un petit car, qui faisait une boucle, et qu'on appelait le bus des vieux.
Depuis le 2 septembre, il y a trois lignes urbaines, 4 liaisons depuis les communes alentours pour rejoindre Guéret, un transport à la demande (sur réservation) sur les communes rurales pour rejoindre un arrêt de correspondance, tout ça en plus du ramassage scolaire.
C'est gratuit tout le mois de septembre, mais il faut être muni d'un titre de transport.
Pour en savoir plus, connaître les tarifs et abonnements (et demander l'abonnement free)
rendez-vous à l'Espace mobilité (en face de la gare SNCF)
ou appelez le 05 55 51 91 91.
jeudi 5 septembre 2013
Ciel mon tumblr #14
Quand tout le monde décide tout et n'importe quoi sans nous demander notre avis
et qu'après
il faut gérer le mess...
Quand j'apprends que cette année encore, le stage intensif de rentrée sera à Felletin
aka 1h de route matin et soir ou dormir au Lycée des métiers du bâtiment
avec dîner et petit-déj thermoplongés....
Quand j'explique une énième fois,
que là c'est urgent,
que j'ai écrit un rapport en janvier et un autre en juin ,
et qu'elle me répond "faites une note !..."
Quand on m'a tout savonné la planche
et qu'on me demande "tu veux que je vienne t'aider ?"
à faire un boulot que j'avais l'impression de faire efficacement depuis deux ans...
Quand c'était vraiment une journée de merde
Quand j'ai réussi à diminuer de 9/10ème
ma quantité de doc pour l'école...
Quand Franck a réussi à réanimer mon PC,
(ACER, je répète, ACER, comme a sert à rien...)
et que
si j'étais graphiste,
je dessinerais un logo "j'aime le Centre De Doc Pédagogique de la Creuse"
parce qu'avec Eric et Arnaud, c'est service et gentillesse dans le même paquet cadeau !
Quand mes fils remettent leur linge propre
dans le panier de linge sale
pour voir si cette fois, il va revenir repassé...
Quand vraiment, les mecs sont tous des gros cons
avec de toutes petites bites...
Quand il m'écrit
Beaucoup reblogués depuis Je suis une vraie nana et Parce que ça n'engage que moi.
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