qui se révèlent bien utiles quand ça va pas comme je voudrais.
Franzouski par exemple sait ouvrir ses bras en silence quand je suis triste.
Et se lever à 6.00 du mat, pour aller me déposer à 30 minutes de là.
Le Kid s'appuiera le chemin le soir, pour revenir me chercher.
Les deux savent ne rien dire d'inutile quand j'ai juste besoin de pleurer.
Or, depuis mardi les vannes se sont ouvertes, et ça n'arrête pas de couler.
Faut attendre que ça sorte, puisque de toute façon, ça va passer.
Vendredi soir, en revenant d'aller voir ma mère, on s'était arrêté pour se rafraîchir
au lac de St Pardoux. En regardant un plan, j'ai vu que tu peux faire le tour du lac,
24 km, et j'ai tout de suite compris que c'était ce qu'il me fallait.
Mettre un pied devant l'autre, pour me reconnecter au moment présent.
Des murets de pierre sèches, de la mousse, des fougères, des arbres, de la lumière, de l'eau,
l'odeur chaude et familière des vaches,
nager et transpirer un peu.
En regardant les remorques à bateau,
sur les aires de mise à l'eau,
l'étendue d'eau
les enchevêtrements de branches et de racines,
je me suis surprise à reconsidérer l'éventualité de mon retour.
C'est sûr, je ne revivrai pas exactement comme avant,
j'aurais appris beaucoup d'aller vivre sous une autre latitude,
mais l'eau, les arbres, les bateaux et les oiseaux,
on a tout ça ici aussi.
Tout près.
Avec la famille et les amis en plus.
Sur ce chemin j'ai beaucoup pleuré,
et ça ne s'est pas arrêté dans la voiture du Kid,
qui est très cool dans ces cas là.
En rentrant, je me suis aperçue que j'ai encore perdu une boucle d'oreille...
2 commentaires:
♥
pleure
laisse couler
ça fera du bien
chouette si tes garçons comprennent et sont là dans ces moments là
et merci du partage c'est magnifique et "vide tête " en effet
ça me fait penser à "Cry me a river"
https://www.youtube.com/watch?v=LbwjQSBH0sE
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