- "Vous accepteriez de me donner une de vos pivoines ?
- Oh oui madame !"
Le ton de ce "oh oui", qui venait du cœur d'un parfait inconnu, a fait monter un flot de larmes.
Il a pris son sécateur et m'a rapporté ce bouquet, que j'ai emporté chez moi comme un trésor.
C'est un trésor.
Les petites attentions des uns et des autres, les mots d'amitié, les messages....
Des coloriages de Jack retrouvés...Petits tickets de joie.
Une longue conversation avec le Kid, 23 ans aujourd'hui.
J'étais dehors, et j'ai vu que ce champ d'herbes folles avait été fané.
Je suis entrée, ça faisait des rangées de petits coussins sous les pieds, avec ce parfum reconnaissable entre mille.
Me sont revenus l'envie de chanter, un peu éteinte depuis quelques jours (pas de 51 donc...),
et les mots de cette chanson, pleins d'espoir, de Georges Moustaki.
Emportée par un tourbillon d'émotions, il me faut un petit moment pour retrouver l'équilibre en acceptant ce sur quoi je n'ai pas de prise.
Confier à ce vent étrange de tourner les pages à ma place, et comme dit Hilly, laisser l'encre des pages lues déposer un peu de son encre sur les blanches à écrire...
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