lundi 7 décembre 2020

Rescapée des Fabulettes

En tant qu'enfant devenue adulte,

en tant que fille devenue femme,

en tant que maîtresse d'école,

en tant  que sorcière qui doute, 

je ne pouvais pas non, passer sous silence le départ d'Anne Sylvestre.

Ce n'est pas parce que la disparition d'une grande dame de 86 ans soit dans l'ordre des choses, qu'elle nous rend moins triste.

Autant celles d'autres artistes me laissent totalement indifférente, autant j'ai eu l'impression de perdre une camarade, qui a su mettre des mots simples et beaux sur notre condition, la poésie de l'existence, les mérites quelque fois d'une colère plus saine que la sérénité, et le bonheur de savoir dire non, afin de vivre en accord avec soi-même.

 

Un exemple vraiment.


Un petit clin d'œil à la musique traditionnelle...



2 commentaires:

Barbara a dit…

c'est exactement ça
idem ici

envie de redécouvrir découvrir ses chansons d'ailleurs

DoMi a dit…

Je la croisais parfois, elle vivait dans mon ancien quartier.
Énormément de peine.
Autant que pour Higelin, je crois.