Il y a un adage qui dit "on sait qui on perd, on ne sait pas qui on gagne".
Faut dire les choses comme elles sont : le Xavier, je ne vais pas le regretter.
Surtout qu'à la place, on a tiré le gros lot.
Encore un qui aime aller vite, vite.
Et donc agir avant de réfléchir.
Fixer des plannings pas tenables,
et formuler des promesses non tenues.
Par le fait.
Qui devant les uns dit blanc, et les autres noir, voire gris.
Tout dépend de comment ça arrange.
Si ça vous rappelle quelqu'un, non non, ce n'est pas lui.
Lui c'est Luc.
La jeune garde frétillante, il en fait partie.
Le sourire bonnasse plaqué sur une ambition démesurée, c'est lui.
La confusion de l'intérêt général avec la somme des intérêts individuels, prêt à tout pour sauver son régiment c'est lui aussi.
La girouette du droit de la consommation, qui a pondu des lois sur les télécoms que tous les opérateurs un peu malins peuvent contourner sans état d'âme, c'était déjà lui.
Le dirigeant formaté l'Oréal, chantre du libéralisme et de la concurrence, c'était encore lui.
Parce qu'on le vaut bien,
maintenant qu'on n'a plus rien : ni formation, ni Rased, ni remplaçant.
Reste plus qu'à passer l'éponge, et à laisser le champ libre à la concurrence entre les écoles
privées ou non
menées, je n'ose dire de main de maître,
comme des centres de profit.
La petite lumière orange clignote dans ma tête.
L'éducation nationale selon Saint-Luc, je ne sais pas pourquoi, mais je la sens super mal.
Dans un an, c'est sûr, le Xavier, qui nous permettait quand même de faire la sieste en maternelle, il va finir par nous manquer.
1 commentaire:
Oui, on sait ce qu'on perd, mais comme le Xavier est parti au travail, on va trinquer encore pour les retraites!!!
Quant au nouveau, eh bien, j'ai bien peur que ce soit à fond le clientellisme, chose complètement antynomique avec l'éduc!
Comme dit le voisin de mes parents "j'y vois pas beau, j'y vois pas beau!"
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