A ceux qui l'ignoreraient encore, ce blog n'est pas pour les enfants.
La preuve : cette valse carré blanc (compo) ...
J'aime bien regarder ses mains
et m'inventer que le matin
elles redessinent le chemin
qui va de ma nuque à mes reins
Que dix doigts d'infinie douceur
viennent jouer à l'explorateur
s'insinuer très à propos
entre le coton et ma peau
Imaginer comme leur chaleur
se calerait près de mon cœur
entre l'amour et le sommeil
s'entremêler jusqu'au soleil
Rêver de plonger mon regard
dans le sien pour qu'il s'y égare
sentir la houle du désir
en vagues lentes dans un soupir
Supposer que dans la pénombre
en effleurant juste son ombre
s'évanouiraient dans le noir
la douleur et le désespoir
Embrasser le creux de l'épaule
avec mes cheveux qui le frôlent
poser ma tête contre son ventre
et m'arrimer comme à une ancre
S'endormir au petit matin
oublier de lâcher sa main
en chuchotant des choses douces
à demi-mots, à demi-souffle
Entendre le son de sa voix
le regarder quand il dormira
et puis refermer nos valises
se séparer dans l'aube grise
PS. La photo de la vidéo est d'Eric Boutilier-Brown et non, ce n'est (malheureusement) pas moi le modèle.
5 commentaires:
Très beau texte, Coline!
Quelques variantes entre le texte chanté et l'écrit mais les 2 me plaisent.
As-tu déjà publié certains de tes écrits (chansons ou nouvelles)?
Coucou Joséphine !
Merci pour les compliments, c'est bon de savoir qu'on est lue, entendue, et même appréciée.
Les variantes, c'est le chemin de la création, ça se stabilise après.
Et non, malheureusement, je n'ai pas publié. Mais j'envoie, dès cet été, des nouvelles à une sélection d'éditeurs.
On verra bien.
C'est grâce à Karyne que j'ai pris connaissance de ton blog et je l'en remercie.
Car je te découvre peu à peu à travers tes messages (un peu différente de celle que je m'imaginais).
Je te souhaite du succès auprès des éditeurs.
ça m'intéresserait bien de savoir comment tu m'imaginais :-)
magnifiques
le texte
et ton interprétation
toute en ondulations
bravo♥
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