si tu as suivi le fil qui m'a conduit de l'état de propriétaire angoissée
à celui de locataire libre comme l'air
tu te souviens peut-être de la friche mise à disposition par mon loueur
pour en faire un potager.
Voici ce qu'elle est devenue aujourd'hui,
dimanche béni de douceur et de lumière,
qui m'a vu transpirer au jardin de 9h00 à 18h00,
le matin au potager, l'aprèm dans les (futurs) massifs.
Potager's corner donc.
A droite, tout au fond, c'est trop humide pour être praticable.
En plus, mes voisins y jettent leurs déchets de taille,
(je ne sais pas s'ils ont bien intégrés que j'ai seule l'usage du terrain...
Il faudra quand même que je leur parle de la déchetterie...)
J'ai creusé un petit fossé de drainage,
je ne sais pas si ce sera suffisant,
et j'ai commencé une butte, pour voir...
Juste à côté, le mini-pêcher donné par Hilly.
J'ai eu du mal à lui trouver une place : pas à l'ombre, pas dans la terre détrempée...
Je ne peux rien planter le long de la clôture : il y a des chevaux qui viennent nous rendre visite, et qui sont très gourmands.
Au premier plan, je viens de greliner une bande de terre que j'avais occultée tout l'hiver.
Je vais y planter ça : les deux groseilliers et le cassis, des branches qui viennent de mon ancien terrain.
Je laisserai peut-être la bâche toute l'année : avec le voyage aux Etats-Unis, pas la peine de voir trop grand non plus, et de toute façon, je n'ai pas encore de compost pour amender la terre.
A gauche, mon carré potager que j'ai fait toute seule.
trois rangs de pommes de terre (de récup : celles qui commençaient à germer dans ma cuisine)
parce que c'est un super désherbant,
et un de petits pois,
qui, avec ses copains les haricots, sait bien enrichir les terrains (en plus j'adore le velouté de cosses de petits pois).
Le voile de forçage, c'est plutôt pour dissuader les chats,
parce que la terre est déjà tiède.
Juste derrière,
ben,
ce sont mes deux autres voisins,
qui ne voulaient pas de jardin,
non, non,
pas du tout,
mais qui finalement, quand ils ont vu le terrain, m'ont dit qu'ils en voulaient un bout aussi,
à savoir les superficies dans le prolongement de leur terrain.
Ça aurait pu être agaçant : ce n'était pas du tout prévu comme ça,
ils ne m'ont pas vraiment demandé mon avis
sans compter que leur partie est la plus sèche,
et que celui qui jouxte le mien est un adepte du Round up
(encore une belle histoire avortée...)
Mais,
comme de toute façon,
c'est un peu grand pour moi,
et que je trouve sympa de partager,
j'ai pas chipoté
(mais j'ai bien précisé que c'est pesticides et herbicides FREE, sinon oualou !)
Pour conclure
une petite métaphore jardinière s'impose :
il n'aura pas échappé aux plus attentifs qu'on arrive à l'échéance de la jachère affective librement consentie.
Quelqu'un m'a demandé si les listes étaient ouvertes.
En fait non.
J'apprécie toujours beaucoup mon lave-vaisselle,
mais lui,
je ne l'attends toujours pas.
1 commentaire:
waouhhhhhhhhh
bravo
super perspectives ...
à suivre ....
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