Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
lundi 28 avril 2014
La coquillette reprend une vie / Desde Gonzar hasta Cazanova
Matin de brume crachouillante,
je n'ai presque plus mal,
j'allonge le pas.
Mes chaussures pèsent lourd dans mon dos.
"Pourquoi les garder ? Tu ne les remettras jamais..."
Pour un passage difficile ? L'idée même d'y introduire le pied me fait monter les larmes aux yeux.
Je croise Sophie,
une contrario,
on prend un thé ensemble.
"Bah, tu peux garder tes sandales, c'est tout plat maintenant (enfin, pas tout à fait...)
Divorce officiel avec mes vieilles chaussures qaue je croyais à mon pied.
On se sépare devant la porte d'une albergue.
Légère.
Palas del rey, pas de palais, et pas de roi, aue de la momocheté.
Vite traversée, vitre oubliée.
Les bornes kilométriques défilent.
Ils les ont rapprochées ou quoi ?
20 km, je m'arrête dans une auberge publique au milieu de nulle part.
Il est dit que je finirai le chemin comme j'ai commencé : en sandales.
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2 commentaires:
J'ai HÂTE de tes dernières étapes...
chouette
reconciled le 2e mot de validation ...
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