Route difficile, signes vieille manière et frôlée par un tas de voiture du dimanche, pressées.
C'est le week-end du carnaval, apparemment très prisé des Portugais.
La fin est plus agréable, malgré les pavés qui tuent les pieds.
J'arrive dans une albergue avec deux hospitaliers, allemand et portugais.
Ivo oublie le timbre sur mon credencial, je ne m'en apercevrai que le lendemain.
Mais ils ont préparé une bonne soupe.
Tant mieux, j'aurais pas eu le courage de ressortir dîner.
Une ampoule à l'arrière de mon pied droit s'est arrachée.
Je partage le dortoir avec Sacha l'Ukrainienne mystérieuse, que je ne reverrai pas.
Et Emil, un néerlandais de mon âge, avec qui je ferai un bout de chemin.
Dernière pause de plage...
La senda littoral est belle. Mais le vent de face, le froid qui empêche de se baigner, la marche sur des planches de bois... au bout d'un moment deviennent ennuyeux...
Pause en bord de rivière. Laisser refroidir les pieds, vérifier les pansements...regarder la lumière.
Premiers paysages de campagne, avec des cigognes en patrouille.
Pas de coquilles, de vieilles flèches jaunes à flanc de poteaux...
Pas d'espace où marcher, la vigilance est constante et stressante.
Eglises recouverts d'azulejos
Des havres liquides...
La campagne prend des airs de douceur
J'espère que les cairns, sur le muret de pierres sèches, ne représentent pas les pèlerins fauchés dans le virage...
1 commentaire:
♥ merci Coline
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