Quand Musclor est venu me demander hier de chanter moins fort
vu qu'il n'arrivait pas à se concentrer sur ses poids
je l'ai ressenti comme une injustice agressante.
D'abord parce que je ne chantais pas fort du tout
entre les lèvres
et que c'était bien loin de couvrir le son de la chaîne de télé musicale qui passe en boucle sur grand écran dans la salle
de 7h00 à 22h00.
Ensuite parce que des fois ils parlent fort et longtemps d'un tas de conneries qui ne m'intéressent pas;
Alors je me suis dit,
que tout simplement
ils n'ont pas assez de neurones pour gérer à la fois
la fonte
et le son
et que peut-être que ça les agace aussi de voir une grosse sur le cardio à 60 tours minutes,
pendant trois quarts d'heure
en train de chanter...
Mais là où j'ai été super héroïque
c'est d'avoir été capable de garder ces considérations pour moi....
En progrès donc.
Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
vendredi 29 juillet 2011
jeudi 28 juillet 2011
Révolution technologique
Je pressens malheureusement que l'usage de cet outil exceptionnel
portable
durable
et non énergivore
sera de plus en plus réservé aux seules élites
(comme l'usage du passé simple...)
Envoyé par Barbara
portable
durable
et non énergivore
sera de plus en plus réservé aux seules élites
(comme l'usage du passé simple...)
Envoyé par Barbara
lundi 25 juillet 2011
La pluie et le beau temps
Juste parce que j'en ai marre
d'entendre les gens se plaindre qu'il pleut
pendant LEURS vacances.
Allez donc au Soudan !
Soleil garanti
coût modique...
dimanche 24 juillet 2011
Du trad en veux-tu ? En voilà !
Trop bon
ce petit garçon des îles Vanuatu
qui chante Petit navire
accompagné par le string band familial
(il y a même le pépé dans le fauteuil roulant).
Découvert via le blog de la Créature des marais.
ce petit garçon des îles Vanuatu
qui chante Petit navire
accompagné par le string band familial
(il y a même le pépé dans le fauteuil roulant).
Découvert via le blog de la Créature des marais.
Mes moires
Des fois je repense à des trucs comme ça :
Édit : les moires étaient les divinités du destin.
Édit : les moires étaient les divinités du destin.
Que ta volonté soit fête
Les nuits sont calmes,
réparatrices.
Ce matin
il s'est levé
seul
il a préparé son chocoboum
mangé des biscuits aux amandes
s'est recouché.
Puis il s'est rasé
seul
a coupé et limé ses ongles
et j'ai retrouvé mon père
qui jusque là était un peu comme un nouvel enfant
(en plus lourd :-)
Après
il était fatigué,
ce n'est pas grave,
il suffit de respecter son rythme.
La télé alarme a bien modifié la donne : je peux sortir...
Il a beaucoup de volonté a dit notre médecin.
J'ai bien fait d'attendre quelques jours avant de prendre toute décision précipitée.
J'ai bien fait de ne pas perdre espoir.
En partant
l'infirmière m'a dit :
"Ah, ça fait du bien de vous entendre rire !"
Oui
ça fait du bien.
réparatrices.
Ce matin
il s'est levé
seul
il a préparé son chocoboum
mangé des biscuits aux amandes
s'est recouché.
Puis il s'est rasé
seul
a coupé et limé ses ongles
et j'ai retrouvé mon père
qui jusque là était un peu comme un nouvel enfant
(en plus lourd :-)
Après
il était fatigué,
ce n'est pas grave,
il suffit de respecter son rythme.
La télé alarme a bien modifié la donne : je peux sortir...
Il a beaucoup de volonté a dit notre médecin.
J'ai bien fait d'attendre quelques jours avant de prendre toute décision précipitée.
J'ai bien fait de ne pas perdre espoir.
En partant
l'infirmière m'a dit :
"Ah, ça fait du bien de vous entendre rire !"
Oui
ça fait du bien.
samedi 23 juillet 2011
Lëtzebuergesch
Charly Gaul
Vainqueur
du tour de France
en 1958
Andy Schleck
Vainqueur
du tour de France
en 2011 ?
Edit : j'aime beaucoup le Grand-Duché
j'y ai vécu deux ans
et travaillé pour l'édition locale du Républicain Lorrain,
d'Répu comme ils disent.
Leur langue fait partie des langues officielles de l'Union européenne depuis 1981, mais le français et l'allemand sont les langues du droit, des affaires, des journaux. C'est dur de s'y intégrer si on n'a pas la corde vocale polyglotte.
C'est un peuple à l'histoire attachante et courageuse, dont le territoire a été progressivement dévoré par les trois grandes nations qui l'entourent.
Comme ils en avaient marre d'être envahis par tout le monde, ils ont fait sauter les casemates de Luxembourg-ville, afin de ne plus être emmerdés.
Pendant la deuxième guerre mondiale, il paraît que la communauté germanophone se serait rangée côté nazi et que lesdits nazis auraient trouvé un fichier de noms juifs à leur arrivée.
Mais ce que j'ai retenu moi, c'est le courage de la Grande-Duchesse de l'époque,
et surtout la grève générale, dont le départ a été donné par les sirènes de aciéries (l'Arbed) au sud et les tanneries de Diekirch au nord. Le Luxembourg était un pays de charbon et de fer, alors le Gauleiter de l'époque a pris peur. Et certes il a fait décapiter les meneurs, mais il a aussi fait cesser les enrôlements de force, qui ont continué en Alsace et en Lorraine.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce petit grand pays, mais c'est à ça que j'ai repensé en regardant Andy.
Libellés :
andy schleck,
charly gaul,
grand duché de luxembourg
vendredi 22 juillet 2011
Faut-il se changer les idées ?
Je pesais 120 kilos
Nicolas avait trois ans
il m'a regardée bien droit
et il m'a dit
"Maman, je sais pourquoi tu es grosse : tu as trop d'idées, elles ne tiennent pas dans ta tête".
La parole agile, c'est de famille.
Quinze ans et trente kilos plus tard
ça m'est revenu ce matin.
Je m'octroie aux aurores une sortie salle de sport
parce que j'étouffe de rester clouée ici
et que je ne tiendrais jamais si je ne reste pas en bonne condition physique.
En pleine action, me revient le dessin de cette fille qui utilise son trait de génie pour évoquer la dure condition de la grosse (dont ceux qui ne vivent pas dans notre peau ne peuvent même pas envisager les affres, même s'il y a pire, je suis d'accord) et qui vient de publier sur son blog deux séries de bulles sur la salle de sport.
Puis, sur l'elliptique
me vient cette pensée profonde
(on sous estime trop souvent l'effet bénéfique de la production d'endorphines)
quand j'ai des angoisses
y a-t-il un réel avantage à me distraire ?
Ne vaudrait-il pas mieux les accepter, les accueillir, les regarder, les étudier avec curiosité ?
Quand j'ai commencé le sport, il y a deux ans, il me servait à ça
j'y allais le soir,
au moment où la nuit tombait (sur ma tête, comme le truc de nos ancêtres les gaulois)
où je broyais du noir donc,
et c'était un excellent dérivatif
qui m'a beaucoup aidée
Sauf que je m'aperçois que c'était une autre béquille
et que
vu que la vie est une chienne qui ne t'arrange pas souvent le coup pour que tu puisses te distraire
et qu'en plus
quand tu rentres
les emmerdes sont toujours là
mieux vaudrait apprendre à trouver de la ressource intérieure pour s'y atteler.
Tout à coup
j'ai repensé à cette remarque de mon fils
et je me suis dit que
finalement
si j'aime bouger
c'est parce que ça me fait une jolie peau
et que j'aime me sentir vivante
aussi parce que le flot de pensées se canalise à ce moment
et que j'arrive à trier.
Alors
finalement
non
j'ai pas tellement envie de me changer les idées
qui sont nombreuses certes
mais pas toutes mauvaises
et je n'ai pas tellement envie de me changer non plus.
J'aimerais mieux être en paix avec moi-même.
Nicolas avait trois ans
il m'a regardée bien droit
et il m'a dit
"Maman, je sais pourquoi tu es grosse : tu as trop d'idées, elles ne tiennent pas dans ta tête".
La parole agile, c'est de famille.
Quinze ans et trente kilos plus tard
ça m'est revenu ce matin.
Je m'octroie aux aurores une sortie salle de sport
parce que j'étouffe de rester clouée ici
et que je ne tiendrais jamais si je ne reste pas en bonne condition physique.
En pleine action, me revient le dessin de cette fille qui utilise son trait de génie pour évoquer la dure condition de la grosse (dont ceux qui ne vivent pas dans notre peau ne peuvent même pas envisager les affres, même s'il y a pire, je suis d'accord) et qui vient de publier sur son blog deux séries de bulles sur la salle de sport.
Puis, sur l'elliptique
me vient cette pensée profonde
(on sous estime trop souvent l'effet bénéfique de la production d'endorphines)
quand j'ai des angoisses
y a-t-il un réel avantage à me distraire ?
Ne vaudrait-il pas mieux les accepter, les accueillir, les regarder, les étudier avec curiosité ?
Quand j'ai commencé le sport, il y a deux ans, il me servait à ça
j'y allais le soir,
au moment où la nuit tombait (sur ma tête, comme le truc de nos ancêtres les gaulois)
où je broyais du noir donc,
et c'était un excellent dérivatif
qui m'a beaucoup aidée
Sauf que je m'aperçois que c'était une autre béquille
et que
vu que la vie est une chienne qui ne t'arrange pas souvent le coup pour que tu puisses te distraire
et qu'en plus
quand tu rentres
les emmerdes sont toujours là
mieux vaudrait apprendre à trouver de la ressource intérieure pour s'y atteler.
Tout à coup
j'ai repensé à cette remarque de mon fils
et je me suis dit que
finalement
si j'aime bouger
c'est parce que ça me fait une jolie peau
et que j'aime me sentir vivante
aussi parce que le flot de pensées se canalise à ce moment
et que j'arrive à trier.
Alors
finalement
non
j'ai pas tellement envie de me changer les idées
qui sont nombreuses certes
mais pas toutes mauvaises
et je n'ai pas tellement envie de me changer non plus.
J'aimerais mieux être en paix avec moi-même.
mercredi 20 juillet 2011
Le miam du jour
Pas le temps de cuisiner
mais j'arrive encore à anticiper.
Donc,
l'épaule d'agneau bio fournie par mon berger préféré
j'ai nommé Jean-François
je l'ai mise au four à 7 heures ce matin
thermostat 3-4 (100 - 150 degrés)
en chaleur tournante (ou pas)
après l'avoir piquée d'ail, salée et poivrée.
Il pleuvait des hallebardes
je dormais encore
j'ai donc renoncé au thym et au romarin.
Un verre d'eau au fond du plat,
retourner la bête de temps en temps,
(entre deux téléportations, vu que je n'arrête pas de me jeter partout)
arroser du jus de cuisson,
rajouter éventuellement un peu d'eau.
Bref, même un boulet peut réussir ce truc.
mais j'arrive encore à anticiper.
Donc,
l'épaule d'agneau bio fournie par mon berger préféré
j'ai nommé Jean-François
je l'ai mise au four à 7 heures ce matin
thermostat 3-4 (100 - 150 degrés)
en chaleur tournante (ou pas)
après l'avoir piquée d'ail, salée et poivrée.
Il pleuvait des hallebardes
je dormais encore
j'ai donc renoncé au thym et au romarin.
Un verre d'eau au fond du plat,
retourner la bête de temps en temps,
(entre deux téléportations, vu que je n'arrête pas de me jeter partout)
arroser du jus de cuisson,
rajouter éventuellement un peu d'eau.
Bref, même un boulet peut réussir ce truc.
Vers 11h30 j'ai rajouté des pommes de terre,
on a mangé à 13h00
Tataaaaam !
Voici ce qui reste
je n'avais pas pensé à la photo avant
La viande est fondante
même Paul a trouvé ça délicieux
c'est dire !
La recette vient du net, mais d'où ?
Le bon coin
J'ai d'abord décidé de repeindre -enfin- la salle à manger toujours en stand by depuis que j'ai acheté la maison en 2007.
C'est bizarre, je n'arrive jamais à terminer les maisons où j'habite.
Peut-être que je n'ai pas encore trouvé la bonne ?
Bref,
avec toutes ces histoires d'hôpital, c'est pas gagné,
mais
j'avais aussi une deuxième résolution : faire le vide.
Donc j'ai commencé
et
au fur et à mesure
je brade.
Aujourd'hui donc,
annonces dans le Bon coin
Le fauteuil de mon père et son repose pieds (il faut en acheter un beaucoup plus haut)
15 euros
La télé pas écran plat qui fonctionne très bien avec la TNT, mais je ne la regarde plus (hum, je ne la nettoie plus non plus...)
10 euros
VENDUE
Une console ancienne en bois rouge, dessus en marbre, avec de légères dorures et décorée de médaillons de porcelaine, que j'aime beaucoup, mais il faut bien dégager les lieux de passage vu que le risque de chute est inhérent à la maladie de mon père
130 euros
VENDUE
Deux petites bibliothèques en bois, porte vitrée, fermant à clé, avec un petit compartiment de rangement dans le bas, 30 euros les deux
Et enfin un sommier de lit à une place à 10 euros
Demain, j'attaque les armoires...
C'est bizarre, je n'arrive jamais à terminer les maisons où j'habite.
Peut-être que je n'ai pas encore trouvé la bonne ?
Bref,
avec toutes ces histoires d'hôpital, c'est pas gagné,
mais
j'avais aussi une deuxième résolution : faire le vide.
Donc j'ai commencé
et
au fur et à mesure
je brade.
Aujourd'hui donc,
annonces dans le Bon coin
Le fauteuil de mon père et son repose pieds (il faut en acheter un beaucoup plus haut)
15 euros
La télé pas écran plat qui fonctionne très bien avec la TNT, mais je ne la regarde plus (hum, je ne la nettoie plus non plus...)
10 euros
VENDUE
Une console ancienne en bois rouge, dessus en marbre, avec de légères dorures et décorée de médaillons de porcelaine, que j'aime beaucoup, mais il faut bien dégager les lieux de passage vu que le risque de chute est inhérent à la maladie de mon père
130 euros
VENDUE
Deux petites bibliothèques en bois, porte vitrée, fermant à clé, avec un petit compartiment de rangement dans le bas, 30 euros les deux
Et enfin un sommier de lit à une place à 10 euros
Demain, j'attaque les armoires...
mardi 19 juillet 2011
De l'empathie et autres histoires in-hospitalières
Aujourd'hui il y avait Claudie
douce et patiente
et qui écoute
aujourd'hui il y avait une cadre de santé
douce aussi
et apaisante
et qui a pris le temps
alors qu'elle n'en avait pas
aujourd'hui il y avait la femme de ménage
gentille
aujourd'hui il y avait le docteur Bokobza
le visage fermé
qui ne te regarde pas quand elle te parle
d'un ton cassant
qui m'a répondu méchamment
et quand je lui ai demandé pourquoi
elle m'a envoyée promener
parce que je la dérangeais
- oui mais ça j'avais compris toute seule -
elle aurait mieux fait de me donner des infos...
je la plains
aujourd'hui il y avait le docteur Vrigneaud
le neurologue
qui m'a toute expliqué
rien caché
la résistance au traitement d'une maladie qui n'est pas un vrai Parkinson
les hallucinations
montré les examens
répondu aux questions
proposé des solutions
et confirmé que mon père serait mieux à la maison
et que
quand il tombe
il n'y a pas lieu d'emmancher une batterie d'examens à l'hôpital
juste le relever et vérifier qu'il ne s'est rien cassé
aujourd'hui j'ai pleuré
et c'est pas fini
mais je m'en fous
parce que
comme dit Hilly
si t'as besoin de pleurer
ben pleure.
Et je vais pas me gêner.
et le bonus
retrouvé par hasard
douce et patiente
et qui écoute
aujourd'hui il y avait une cadre de santé
douce aussi
et apaisante
et qui a pris le temps
alors qu'elle n'en avait pas
aujourd'hui il y avait la femme de ménage
gentille
aujourd'hui il y avait le docteur Bokobza
le visage fermé
qui ne te regarde pas quand elle te parle
d'un ton cassant
qui m'a répondu méchamment
et quand je lui ai demandé pourquoi
elle m'a envoyée promener
parce que je la dérangeais
- oui mais ça j'avais compris toute seule -
elle aurait mieux fait de me donner des infos...
je la plains
aujourd'hui il y avait le docteur Vrigneaud
le neurologue
qui m'a toute expliqué
rien caché
la résistance au traitement d'une maladie qui n'est pas un vrai Parkinson
les hallucinations
montré les examens
répondu aux questions
proposé des solutions
et confirmé que mon père serait mieux à la maison
et que
quand il tombe
il n'y a pas lieu d'emmancher une batterie d'examens à l'hôpital
juste le relever et vérifier qu'il ne s'est rien cassé
aujourd'hui j'ai pleuré
et c'est pas fini
mais je m'en fous
parce que
comme dit Hilly
si t'as besoin de pleurer
ben pleure.
Et je vais pas me gêner.
et le bonus
retrouvé par hasard
lundi 18 juillet 2011
Fantômes
- Dis-moi ce qu'il y a ...
- Tu ne vas pas me croire.
- Dis-moi quand même..
- Ce sont tous ces gens là..
- Tu veux dire les infirmières, les aides-soignantes ?
- Non, elles c'est normal, les autres je veux dire.
Mon sang se glace.
- Tu veux dire que tu vois des gens, quel genre de gens, tu les connais, ils te parlent ?
- Oui, certains me parlent, d'autres non. Ce sont souvent des gens que j'ai connus, autrefois, mais ils ont mal vieilli dis donc, les autres, je ne les connais pas, mais je me souviens qu'ils étaient dans leur entourage.
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il va peut-être mourir.
- Tu les vois là, en ce moment ?
- Non, je ne les vois pas quand il y a quelqu'un.
- Mais tu les vois quand tu es réveillé, ou quand tu dors ?
- Quand je dors, je crois, je ne suis pas sûr.
- Ben si c'est quand tu dors, c'est que tu rêves, et comme tu vieillis, que tu es malade, ton inconscient fait ses comptes, c'est normal. Ils te menacent, ils te font peur ?
- Non, pas du tout.
Je préfère être franche, il me semble que ne pas dire les choses clairement, ce serait insulter son intelligence.
Et puis, trop de choses ont été tues dans cette famille.
- Papa, si tu les vois quand tu ne dors pas, c'est que tu as des hallucinations, ça va avec la maladie. Ces gens, tu les connais d'où ?
- D'Algérie surtout.
- Hum, tu sais, c'est une période de ta vie émotionnellement forte, tu avais quitté la France, ta femme, tes filles, tu as rencontré maman, il s'est passé beaucoup de choses. C'est chargé en émotion. Je crois que c'est pour cela que ça te vient maintenant. Ce sont des fantômes, c'est tout.
- En tout cas, ils sont bien imités...
Je ne sais pas si c'est l'heure des comptes, mais il a toujours le sens de l'humour.
- Tu ne vas pas me croire.
- Dis-moi quand même..
- Ce sont tous ces gens là..
- Tu veux dire les infirmières, les aides-soignantes ?
- Non, elles c'est normal, les autres je veux dire.
Mon sang se glace.
- Tu veux dire que tu vois des gens, quel genre de gens, tu les connais, ils te parlent ?
- Oui, certains me parlent, d'autres non. Ce sont souvent des gens que j'ai connus, autrefois, mais ils ont mal vieilli dis donc, les autres, je ne les connais pas, mais je me souviens qu'ils étaient dans leur entourage.
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il va peut-être mourir.
- Tu les vois là, en ce moment ?
- Non, je ne les vois pas quand il y a quelqu'un.
- Mais tu les vois quand tu es réveillé, ou quand tu dors ?
- Quand je dors, je crois, je ne suis pas sûr.
- Ben si c'est quand tu dors, c'est que tu rêves, et comme tu vieillis, que tu es malade, ton inconscient fait ses comptes, c'est normal. Ils te menacent, ils te font peur ?
- Non, pas du tout.
Je préfère être franche, il me semble que ne pas dire les choses clairement, ce serait insulter son intelligence.
Et puis, trop de choses ont été tues dans cette famille.
- Papa, si tu les vois quand tu ne dors pas, c'est que tu as des hallucinations, ça va avec la maladie. Ces gens, tu les connais d'où ?
- D'Algérie surtout.
- Hum, tu sais, c'est une période de ta vie émotionnellement forte, tu avais quitté la France, ta femme, tes filles, tu as rencontré maman, il s'est passé beaucoup de choses. C'est chargé en émotion. Je crois que c'est pour cela que ça te vient maintenant. Ce sont des fantômes, c'est tout.
- En tout cas, ils sont bien imités...
Je ne sais pas si c'est l'heure des comptes, mais il a toujours le sens de l'humour.
Une vie pour une autre (with Parkinson inside)
En sortant de l'hôpital aujourd'hui
je l'ai croisé
il était là
parce que sa mère était en train d'accoucher.
J'ai parlé un bon moment avec lui
il a beaucoup changé
je lui ai dit comme j'étais fière d'avoir croisé sa route.
Et puis j'ai pensé,
ce bébé
c'est une vie pour une autre.
Une qui arrive
une qui se délite.
Moi
j'étais allée voir mon père
dans ce service de médecine générale de l'hôpital de Guéret
que je déteste.
Pour la pisseuse déjà qui me dit que vu le nombre de patients,
on n'a pas le temps de gérer les médicaments avec finesse...
Sauf que ce médicament là
il faut le prendre à heures fixes, et avant les repas
sinon c'est mort.
Pour une autre pétasse aux urgences qui m'a envoyée promener un jour
pareil
pas le temps d'appeler la famille quand on ramasse un vieux de 87 ans tombé dans la rue... c'est mieux que ce soit moi qui ai l'idée de venir voir s'il est aux urgences !
Parfois
je leur dis "et si c'était votre père ?"
parfois je ne dis rien
quand ça vient de trop loin,
tout discours serait inutile.
Mais un jour il y aura la fois de trop
et j'aime mieux écrire ici que
si on n'a pas d'empathie pour les gens
et si on supporte pas le manque de moyens
ben
faut pas travailler avec de l'humain...
et pas dans le service public non plus.
Alors ce soir
j'ai demandé les médicaments
je les lui ai donnés avant le repas
et puis je l'ai aidé à manger.
Ces petites connasses pas finies
qui ont choisi d'être infirmières on se demande bien pourquoi
qui nous parlent avec un ton condescendant
et qui nous demandent de nous mettre à leur place
j'ai envie de leur crier que non
qu'elles se mettent à sa place à lui
cet homme fort
qui me promenait sur ses épaules
me rattrapait au vol quand je me perdais dans un rouleau
et me soignait quand j'étais malade
et m'a acheté mon premier soutien-gorge
parce qu'il faisait aussi office de maman
et qui parlait bien
et m'emmerdait avec ses réflexions
intelligent
qui avait appris à lire et à écrire à 4 ans
et qui savait tout sur tout au point que ça énervait tout le monde
mais c'est parce qu'il enregistrait tout ce qu'il aisait
comme moi
comme mon fils
et qui allait très bien jusqu'en janvier dernier
qui maintenant n'arrive pas à faire sortir les mots de ses pensées
se déplace avec peine
enrage de ce corps qui ne lui obéit plus
s'étouffe en mangeant
parce que tout est raide, même en dedans
tombe à la renverse sans pouvoir se retenir
cet homme là
quand la molécule est administrée correctement
il vit un peu mieux
et moi aussi
du coup.
Imbéciles...
je l'ai croisé
il était là
parce que sa mère était en train d'accoucher.
J'ai parlé un bon moment avec lui
il a beaucoup changé
je lui ai dit comme j'étais fière d'avoir croisé sa route.
Et puis j'ai pensé,
ce bébé
c'est une vie pour une autre.
Une qui arrive
une qui se délite.
Moi
j'étais allée voir mon père
dans ce service de médecine générale de l'hôpital de Guéret
que je déteste.
Pour la pisseuse déjà qui me dit que vu le nombre de patients,
on n'a pas le temps de gérer les médicaments avec finesse...
Sauf que ce médicament là
il faut le prendre à heures fixes, et avant les repas
sinon c'est mort.
Pour une autre pétasse aux urgences qui m'a envoyée promener un jour
pareil
pas le temps d'appeler la famille quand on ramasse un vieux de 87 ans tombé dans la rue... c'est mieux que ce soit moi qui ai l'idée de venir voir s'il est aux urgences !
Parfois
je leur dis "et si c'était votre père ?"
parfois je ne dis rien
quand ça vient de trop loin,
tout discours serait inutile.
Mais un jour il y aura la fois de trop
et j'aime mieux écrire ici que
si on n'a pas d'empathie pour les gens
et si on supporte pas le manque de moyens
ben
faut pas travailler avec de l'humain...
et pas dans le service public non plus.
Alors ce soir
j'ai demandé les médicaments
je les lui ai donnés avant le repas
et puis je l'ai aidé à manger.
Ces petites connasses pas finies
qui ont choisi d'être infirmières on se demande bien pourquoi
qui nous parlent avec un ton condescendant
et qui nous demandent de nous mettre à leur place
j'ai envie de leur crier que non
qu'elles se mettent à sa place à lui
cet homme fort
qui me promenait sur ses épaules
me rattrapait au vol quand je me perdais dans un rouleau
et me soignait quand j'étais malade
et m'a acheté mon premier soutien-gorge
parce qu'il faisait aussi office de maman
et qui parlait bien
et m'emmerdait avec ses réflexions
intelligent
qui avait appris à lire et à écrire à 4 ans
et qui savait tout sur tout au point que ça énervait tout le monde
mais c'est parce qu'il enregistrait tout ce qu'il aisait
comme moi
comme mon fils
et qui allait très bien jusqu'en janvier dernier
qui maintenant n'arrive pas à faire sortir les mots de ses pensées
se déplace avec peine
enrage de ce corps qui ne lui obéit plus
s'étouffe en mangeant
parce que tout est raide, même en dedans
tombe à la renverse sans pouvoir se retenir
cet homme là
quand la molécule est administrée correctement
il vit un peu mieux
et moi aussi
du coup.
Imbéciles...
dimanche 17 juillet 2011
L'être à n'importe qui
Je t'écris en apparté
parce que quand même
les blogs
c'est pas top intime
même si on n'a pas forcément quelque chose à cacher
deux ou trois choses que je peux te dire
mais sur moi of course
ce qui ne vaut pas généralité
c'est que parfois
il faut accepter qu'on trouve son compte dans une situation qui nous rende malheureux
et que c'est pour ça qu'on n'y met pas un terme
et on a le droit
Perso
le prozac m'a bien soutenue
un temps
mais je me suis rendue compte que ça aide surtout à accepter notre situation
Après
j'ai remarqué que c'est en effet dur d'arrêter d'en prendre
parce qu'il m'a fallu de nouveau affronter la réalité :
j'étais malheureuse, ce n'était la faute de personne en particulier, et je n'avais plus envie d'être mal comme ça.
Du coup, j'ai passé beaucoup de temps à chercher des pistes pour être heureuse,
dans les bouquins, les citations
tous ces trucs lénifiants et dégoulinants de bons sentiments,
au lieu de faire exactement ce qu'ils disent : profiter de l'instant !
Ouai
facile à dire.
J'aurai mieux fait de lire ceux pour devenir riche !
Je me suis jetée partout avec douze mille activités
pourquoi ? Ben c'est un peu comme le prozac ...
En vrai je n'avais pas très envie d'être à la maison
ou alors avec mon ordinateur (qui me comprend lui... hum)
et puis aussi
ce flot de pensées qui me traversait
c'était insupportable.
Maintenant que j'ai compris que tout ça
c'est moi
que c'est ce qui me rend attachante comme m'a dit un jour Estelle
je suis juste contente d'avoir pris les décisions pour lesquelles j'ai opté.
De rester un peu plus à la maison.
De m'écouter penser.
Franchement
c'est pas que mon quotidien soit mieux maintenant
je cours après le fric, je cours après le temps
et j'ai toujours des tapés d'angoisse
notamment en fin de journée
et en plus j'ai très peur de vieillir, de mourir en mauvaise santé (ah ah)
parce que depuis quelques temps
je vois de près les attaques de l'âge sur les autres
mon père en particulier
après avoir vécu le handicap de ma mère comme une injustice bien dégueulasse
et je me sens souvent coupable de trucs idiots
comme avant.
Mais j'ai l'impression d'être en accord avec moi-même
et ça
ça fait une énorme différence :
celle qui permet de dormir du sommeil du juste.
Alors juste
je te livre cet adage creusois
"laisse donc faire" qu'ils disent tout le temps
et c'est assez vrai.
Je veux dire par là
je savais quoi faire
je ne le faisais pas
c'est que je ne pouvais pas
est-ce que ça faisait de moi une petite crotte toute molle et sans volonté ?
Certainly not my dear
vu que
quand j'ai planté mes crocs
je ne lâche pas facilement l'affaire.
Mais ça
il m'a fallu beaucoup de temps pour le comprendre.
Beaucoup trop
vu mon âge
mais bon...
Bref
ce n'est pas toujours aussi dur
passé le sevrage
revenu à la réalité
se donner le choix, c'est aussi choisir le moment.
Et puis c'est tout.
Edit : les vidéos n'ont rien à voir, j'ai envie. Et puis c'est tout si je veux.
à ne pas confondre avec ça :
The Alamo(1960) - The Green Leaves of Summer par mimivar83
parce que quand même
les blogs
c'est pas top intime
même si on n'a pas forcément quelque chose à cacher
deux ou trois choses que je peux te dire
mais sur moi of course
ce qui ne vaut pas généralité
c'est que parfois
il faut accepter qu'on trouve son compte dans une situation qui nous rende malheureux
et que c'est pour ça qu'on n'y met pas un terme
et on a le droit
Perso
le prozac m'a bien soutenue
un temps
mais je me suis rendue compte que ça aide surtout à accepter notre situation
Après
j'ai remarqué que c'est en effet dur d'arrêter d'en prendre
parce qu'il m'a fallu de nouveau affronter la réalité :
j'étais malheureuse, ce n'était la faute de personne en particulier, et je n'avais plus envie d'être mal comme ça.
Du coup, j'ai passé beaucoup de temps à chercher des pistes pour être heureuse,
dans les bouquins, les citations
tous ces trucs lénifiants et dégoulinants de bons sentiments,
au lieu de faire exactement ce qu'ils disent : profiter de l'instant !
Ouai
facile à dire.
J'aurai mieux fait de lire ceux pour devenir riche !
Je me suis jetée partout avec douze mille activités
pourquoi ? Ben c'est un peu comme le prozac ...
En vrai je n'avais pas très envie d'être à la maison
ou alors avec mon ordinateur (qui me comprend lui... hum)
et puis aussi
ce flot de pensées qui me traversait
c'était insupportable.
Maintenant que j'ai compris que tout ça
c'est moi
que c'est ce qui me rend attachante comme m'a dit un jour Estelle
je suis juste contente d'avoir pris les décisions pour lesquelles j'ai opté.
De rester un peu plus à la maison.
De m'écouter penser.
Franchement
c'est pas que mon quotidien soit mieux maintenant
je cours après le fric, je cours après le temps
et j'ai toujours des tapés d'angoisse
notamment en fin de journée
et en plus j'ai très peur de vieillir, de mourir en mauvaise santé (ah ah)
parce que depuis quelques temps
je vois de près les attaques de l'âge sur les autres
mon père en particulier
après avoir vécu le handicap de ma mère comme une injustice bien dégueulasse
et je me sens souvent coupable de trucs idiots
comme avant.
Mais j'ai l'impression d'être en accord avec moi-même
et ça
ça fait une énorme différence :
celle qui permet de dormir du sommeil du juste.
Alors juste
je te livre cet adage creusois
"laisse donc faire" qu'ils disent tout le temps
et c'est assez vrai.
Je veux dire par là
je savais quoi faire
je ne le faisais pas
c'est que je ne pouvais pas
est-ce que ça faisait de moi une petite crotte toute molle et sans volonté ?
Certainly not my dear
vu que
quand j'ai planté mes crocs
je ne lâche pas facilement l'affaire.
Mais ça
il m'a fallu beaucoup de temps pour le comprendre.
Beaucoup trop
vu mon âge
mais bon...
Bref
ce n'est pas toujours aussi dur
passé le sevrage
revenu à la réalité
se donner le choix, c'est aussi choisir le moment.
Et puis c'est tout.
Edit : les vidéos n'ont rien à voir, j'ai envie. Et puis c'est tout si je veux.
à ne pas confondre avec ça :
The Alamo(1960) - The Green Leaves of Summer par mimivar83
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vendredi 15 juillet 2011
Ce qui est bon
Ce qui est bon
c'est de pouvoir faire les soldes chez H&M
craquer 50 euros
pour deux petites-robes-d'été-de-jeune
et trois blouses
et aussi de remettre les fringues achetées l'an dernier
surtout ma robe longue à sequins
et mes pantalons larges
spécialement le noir avec un T-shirt noir et blanc très graphique.
Oui c'est bon
même avec des bourrelets.
L'essentiel
c'est quand même de se souvenir d'où on vient.
c'est de pouvoir faire les soldes chez H&M
craquer 50 euros
pour deux petites-robes-d'été-de-jeune
et trois blouses
et aussi de remettre les fringues achetées l'an dernier
surtout ma robe longue à sequins
et mes pantalons larges
spécialement le noir avec un T-shirt noir et blanc très graphique.
Oui c'est bon
même avec des bourrelets.
L'essentiel
c'est quand même de se souvenir d'où on vient.
Marnothérapie
En vacances dans la Marne...
Ouai bon...
Ce que j'ai aimé :
- Les ballades de 3 ou 4 heures autour d'un village, à travers les prairies, les champs de blé, les vignes.
- La piscine (municipale) de Dormans in the camping (municipal). Un petit bassin extérieur de 16 mètres où il faut aligner cent longueurs pour avoir l'impression de bouger un peu, 3 € l'entrée (gratuit pour les campeurs), mais l'eau est chauffée et ça, c'est luxe. Ambiance sympa aimable aussi et c'était ouvert le 14 juillet.
- La boutique de troc de Dormans : une robe longue bleue marine à pois, avec petit falbala en biais, pour 17 €.
- Reims.
- Le parc du château de Dormans, 25 hectares, un verger conservatoire, et les dames charmantes de l'office du tourisme.
- Le centre Bulléo d'Epernay, centre aqualudique, avec un vrai bassin de natation, séparé du bassin des enfants qui ont envie de jouer, un espace pour les tout-petits, un solarium, etc. Je n'en ai plus l'utilité, mais j'ai aussi remarqué les vestiaires "famille" avec siège bébé très pratiques.
- Ne pas m'occuper de l'intendance.
- Le champagne, of course.
Ce qui m'a gavée :
- Passer deux heures à table à chaque repas (revers de la liberté d'intendance...)
- Devoir présenter un certificat médical à Bulléo pour accéder à l'espace fitness-balnéo : j'ai dû renoncer, et me contenter de la psicine. C'est bien dommage, me faire signer une décharge aurait suffit. J'ai encore moins apprécié la remarque de la petite morveuse à l'entrée " c'est pas mon problème, vous n'avez pas, vous rentrez pas, c'est tout". La même info en gentil serait mieux passée : décidément, je ne supporte pas ce genre de situation et je ne sais pas les gérer. Toujours dans le même établissement, le casier coûte 20 centimes non remboursables, les cabines sont exigües, et on se fait souvent engueuler... Sans compter que les douches sont mixtes, et que les seules fermées sont pour les handicapés.
- Une heure pour sortir de Reims le 13 juillet, parce que la déviation autour de la scène de concert n'était pas fléchée.
- Le topoguide des ballades autour des villages, acheté 5 €, la bonne idée, sauf que les chemins ne sont pas balisés, contrairement à ce qui est écrit dessus : on perd beaucoup de temps à trouver sa voie, et moi, j'ai passé l'âge... Pas d'échelle sur le bout de carte non plus, heureusement je me suis souvenue que c'est du 1/250 000ème.
A part ça,
ben moi
la mer va ma manquer cette année !....
Ouai bon...
Ce que j'ai aimé :
- Les ballades de 3 ou 4 heures autour d'un village, à travers les prairies, les champs de blé, les vignes.
- La piscine (municipale) de Dormans in the camping (municipal). Un petit bassin extérieur de 16 mètres où il faut aligner cent longueurs pour avoir l'impression de bouger un peu, 3 € l'entrée (gratuit pour les campeurs), mais l'eau est chauffée et ça, c'est luxe. Ambiance sympa aimable aussi et c'était ouvert le 14 juillet.
- La boutique de troc de Dormans : une robe longue bleue marine à pois, avec petit falbala en biais, pour 17 €.
- Reims.
- Le parc du château de Dormans, 25 hectares, un verger conservatoire, et les dames charmantes de l'office du tourisme.
- Le centre Bulléo d'Epernay, centre aqualudique, avec un vrai bassin de natation, séparé du bassin des enfants qui ont envie de jouer, un espace pour les tout-petits, un solarium, etc. Je n'en ai plus l'utilité, mais j'ai aussi remarqué les vestiaires "famille" avec siège bébé très pratiques.
- Ne pas m'occuper de l'intendance.
- Le champagne, of course.
Ce qui m'a gavée :
- Passer deux heures à table à chaque repas (revers de la liberté d'intendance...)
- Devoir présenter un certificat médical à Bulléo pour accéder à l'espace fitness-balnéo : j'ai dû renoncer, et me contenter de la psicine. C'est bien dommage, me faire signer une décharge aurait suffit. J'ai encore moins apprécié la remarque de la petite morveuse à l'entrée " c'est pas mon problème, vous n'avez pas, vous rentrez pas, c'est tout". La même info en gentil serait mieux passée : décidément, je ne supporte pas ce genre de situation et je ne sais pas les gérer. Toujours dans le même établissement, le casier coûte 20 centimes non remboursables, les cabines sont exigües, et on se fait souvent engueuler... Sans compter que les douches sont mixtes, et que les seules fermées sont pour les handicapés.
- Une heure pour sortir de Reims le 13 juillet, parce que la déviation autour de la scène de concert n'était pas fléchée.
- Le topoguide des ballades autour des villages, acheté 5 €, la bonne idée, sauf que les chemins ne sont pas balisés, contrairement à ce qui est écrit dessus : on perd beaucoup de temps à trouver sa voie, et moi, j'ai passé l'âge... Pas d'échelle sur le bout de carte non plus, heureusement je me suis souvenue que c'est du 1/250 000ème.
A part ça,
ben moi
la mer va ma manquer cette année !....
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dimanche 10 juillet 2011
samedi 9 juillet 2011
Sabor del amor
Mercredi
j'ai vu ça :
et je n'ai pas été déçue.
Si tu aimes le jazz cubain, la musique de Cole Porter et de Stravinsky ,
alors vas-y déjà pour la bande son.
Si tu aimes le sensuel, le charnel
les histoires d'amour, de passion et de malentendus
mais qui finissent bien à la fin,
alors vas-y pour l'histoire.
Si les films te laissent souvent l'impression que c'est trop ou pas assez
alors vas-y pour l'animation
La Havane
New-York
parce que dans le dessin il y a une part d'interprétation
qui rend le déhanchement de Rita
et le contact de sa peau contre le corps de Rico
dix fois plus sensuels et émouvants que n'importe quelle Julia Roberts ou Monica Bellucci .
mercredi 6 juillet 2011
Pour le pire et le meilleur
Ce fut d'abord le meilleur,
avec les naissances des enfants.
Puis ce fut le temps du pire,
comme il est dit dans la formule.
En dernière époque de nos épousailles
je garde un souvenir affreux de mon mari.
Trop penché sur la bouteille
il passait ses nerfs sur moi
m'insultait
jusqu'à ce jour
où
il a levé la main.
Il s'est retenu,
mais c'était trop tard.
Là
j'ai compris qu'il fallait en finir
qu'après la violence des mots
si rien ne l'arrête
vient la violence des gestes.
Je n'avais plus peur de lui et il a vite compris que
s'il me menaçait une fois de plus
je laisserais tout là
et je partirais avec les enfants qu'il ne reverrait jamais.
Dix ans et un divorce plus tard
il a cessé de boire
et reste toujours à mes côtés quand il s'agit de nos fils
conçus ensemble
et par amour.
Ce qui est bien pratique
même si le fait qu'il ne sache pas leur dire non m'insupporte totalement.
Aujourd'hui
absolument dans la détresse quand j'ai compris que mon plus jeune loup allait rester seul avec son grand'père,
sans personne pour assurer le soir,
j'ai d'abord annulé ma semaine de vacances
avant de pleurer.
L'effondrement n'a pas duré bien longtemps parce qu'il fallait faire
le ménage,
les courses,
le linge,
la bibliothèque,
la déchèterie,
et rapporter des trucs à l'inspection.
J'ai remis les larmes à plus tard
j'avais pas le temps de m'apitoyer.
Après
je n'ai pas eu trop le temps de penser
parce qu'à la médiathèque
j'ai pas tiré la chance,
je suis encore tombée sur celle qui dit non
et qui utilise son énergie
à bouffer la mienne
en l'occurrence à rameuter la moitié du personnel parce que le livre de mon fils avait
98-JOURS-DE-RETARD-MAIS-COMMENT-SE FAIT-IL-QU'ON-NE-VOUS-A-PAS-ÉCRIT-VOUS-ÊTES-SÛRE-QUE-VOUS-N'AVEZ-PAS-REçU-DE-LETTRE ?-VOUS-AVEZ-SÛREMENT-UNE-AMENDE-A-PAYER-ATTENDEZ-J'APPELLE-MA-COLLÈGUE-ON-VERRA-CE-QU'ELLE-VA-DIRE-OH-LA-LA-MAIS-ELLE-NE-RÉPOND-PAS-MAIS-ATTENDEZ-JE-VOUS-DIS-TOUT-çA-N'EST-PAS-NORMAL-VOUS-VOUS-RENDEZ-COMPTE-QUATRE-VINGT-DIX-HUIT-JOURS !
Oui,
je me rendais bien compte que
d'une merde de chien elle fait un pain de sucre
que c'est bien pour ça que
chaque fois que je la vois je flippe,
et que ce qu'avait fait mon fils était vraiment MAL.
Mais là
j'ai bien résisté et j'ai été hyper assertive :
je me suis abstenue de lui demander si l'argent sortait de sa poche
(vu que le livre était objectivement en retard)
et
je me suis barrée...
Wouah le laser de ses yeux entre mes omoplates !
Le calme revenu
Pendant que je poussais mon caddie
je me suis dit
voilà pourquoi tu confonds parfois amour et peur de la solitude
parce que tu angoisses de ne pas y arriver toute seule
ou pire
de devenir comme la dame qui dit non
vu que tu as déjà des prédispositions.
J'en étais à envisager de demander l'euthanasie pour abréger mes souffrances
quand
au moment où je conjecturais
que
ce n'était pas la peine de charger le chariot
vu que j'aurai plenty of time la semaine prochain,
mon portable m'a hélée.
C'était ledit mari
qui me proposait de venir dormir à la maison en mon absence. ..
Le meilleur
parfois
c'est quand on se sépare.
Pour le meilleur et pour le pire... par StephanieR7
avec les naissances des enfants.
Puis ce fut le temps du pire,
comme il est dit dans la formule.
En dernière époque de nos épousailles
je garde un souvenir affreux de mon mari.
Trop penché sur la bouteille
il passait ses nerfs sur moi
m'insultait
jusqu'à ce jour
où
il a levé la main.
Il s'est retenu,
mais c'était trop tard.
Là
j'ai compris qu'il fallait en finir
qu'après la violence des mots
si rien ne l'arrête
vient la violence des gestes.
Je n'avais plus peur de lui et il a vite compris que
s'il me menaçait une fois de plus
je laisserais tout là
et je partirais avec les enfants qu'il ne reverrait jamais.
Dix ans et un divorce plus tard
il a cessé de boire
et reste toujours à mes côtés quand il s'agit de nos fils
conçus ensemble
et par amour.
Ce qui est bien pratique
même si le fait qu'il ne sache pas leur dire non m'insupporte totalement.
Aujourd'hui
absolument dans la détresse quand j'ai compris que mon plus jeune loup allait rester seul avec son grand'père,
sans personne pour assurer le soir,
j'ai d'abord annulé ma semaine de vacances
avant de pleurer.
L'effondrement n'a pas duré bien longtemps parce qu'il fallait faire
le ménage,
les courses,
le linge,
la bibliothèque,
la déchèterie,
et rapporter des trucs à l'inspection.
J'ai remis les larmes à plus tard
j'avais pas le temps de m'apitoyer.
Après
je n'ai pas eu trop le temps de penser
parce qu'à la médiathèque
j'ai pas tiré la chance,
je suis encore tombée sur celle qui dit non
et qui utilise son énergie
à bouffer la mienne
en l'occurrence à rameuter la moitié du personnel parce que le livre de mon fils avait
98-JOURS-DE-RETARD-MAIS-COMMENT-SE FAIT-IL-QU'ON-NE-VOUS-A-PAS-ÉCRIT-VOUS-ÊTES-SÛRE-QUE-VOUS-N'AVEZ-PAS-REçU-DE-LETTRE ?-VOUS-AVEZ-SÛREMENT-UNE-AMENDE-A-PAYER-ATTENDEZ-J'APPELLE-MA-COLLÈGUE-ON-VERRA-CE-QU'ELLE-VA-DIRE-OH-LA-LA-MAIS-ELLE-NE-RÉPOND-PAS-MAIS-ATTENDEZ-JE-VOUS-DIS-TOUT-çA-N'EST-PAS-NORMAL-VOUS-VOUS-RENDEZ-COMPTE-QUATRE-VINGT-DIX-HUIT-JOURS !
Oui,
je me rendais bien compte que
d'une merde de chien elle fait un pain de sucre
que c'est bien pour ça que
chaque fois que je la vois je flippe,
et que ce qu'avait fait mon fils était vraiment MAL.
Mais là
j'ai bien résisté et j'ai été hyper assertive :
je me suis abstenue de lui demander si l'argent sortait de sa poche
(vu que le livre était objectivement en retard)
et
je me suis barrée...
Wouah le laser de ses yeux entre mes omoplates !
Le calme revenu
Pendant que je poussais mon caddie
je me suis dit
voilà pourquoi tu confonds parfois amour et peur de la solitude
parce que tu angoisses de ne pas y arriver toute seule
ou pire
de devenir comme la dame qui dit non
vu que tu as déjà des prédispositions.
J'en étais à envisager de demander l'euthanasie pour abréger mes souffrances
quand
au moment où je conjecturais
que
ce n'était pas la peine de charger le chariot
vu que j'aurai plenty of time la semaine prochain,
mon portable m'a hélée.
C'était ledit mari
qui me proposait de venir dormir à la maison en mon absence. ..
Le meilleur
parfois
c'est quand on se sépare.
Pour le meilleur et pour le pire... par StephanieR7
Le grand Lustucru
Découvert grâce à Catherine
ça fout les jetons
les flipettes
j'aime bien
Au fait
le concert qui clôture ce magnifique
délicieux
bienfaisant
stage de chant
c'est vendredi 8 juillet à 18h00.
Après
il y a un bal trad
mais c'est aussi jour de concert gratuit à Guéret
alors
je ne sais pas trop ...
--------
du même Kurt Weill
La complainte de Mackie (L'opéra de quat'sous, avec Bertolt Brecht)
mardi 5 juillet 2011
Doit faire ses preuves ou le syndrôme de l'imposteur
C'est mon petit blaireau
ma petite loutre
mon petit branleur
du fond de mon coeur
c'est mon petit loupiot
qui en a rien à foutre
mon petit glandeur
mon plus grand bonheur
ce chien - mon petit loup-
vient d'avoir son bac
avec mention
je lui avais dit
tu as intérêt à l'avoir du premier coup
si tu passes l'oral
t'es mort
vu que sur son dossier
le doit faire ses preuves
=
ne mérite pas son bac !
fini mon fils
de t'excuser d'avoir trop de neurones
passe outre
ceux qui vont penser que c'est trop injuste
(mais il est bon de penser qu'heureusement
la vie n'est pas toujours juste)
que tu sois arrivé en deuxième position
que tu aies explosé la note en philo
après être sorti au bout d'une heure et demi
même moi
j'ai eu plus de crainte que de confiance
pardonne moi
j'avais oublié comme on se ressemble !
mais je te préviens
que ne te vienne jamais
l'idée d'être enseignant
je te l'interdis
n'y pense même pas
ma petite loutre
mon petit branleur
du fond de mon coeur
c'est mon petit loupiot
qui en a rien à foutre
mon petit glandeur
mon plus grand bonheur
ce chien - mon petit loup-
vient d'avoir son bac
avec mention
je lui avais dit
tu as intérêt à l'avoir du premier coup
si tu passes l'oral
t'es mort
vu que sur son dossier
le doit faire ses preuves
=
ne mérite pas son bac !
fini mon fils
de t'excuser d'avoir trop de neurones
passe outre
ceux qui vont penser que c'est trop injuste
(mais il est bon de penser qu'heureusement
la vie n'est pas toujours juste)
que tu sois arrivé en deuxième position
que tu aies explosé la note en philo
après être sorti au bout d'une heure et demi
même moi
j'ai eu plus de crainte que de confiance
pardonne moi
j'avais oublié comme on se ressemble !
mais je te préviens
que ne te vienne jamais
l'idée d'être enseignant
je te l'interdis
n'y pense même pas
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