Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
mercredi 26 août 2020
Non de la tête au cœur ...
samedi 22 août 2020
Eclats d'eau
mardi 18 août 2020
Des lendemains qui dansent
Es sul la talvera qu'es la libertat !
J'étais donc descendue pour cela : la fête occitane organisée par le groupe occitan, la Talvera.
Exposition, balade nocturne contée, et baleti le samedi soir, sur des dalles pavées, mais avec des invités limousins que j'apprécie.
lundi 17 août 2020
Femme farouche
dimanche 16 août 2020
Mon père avait raison
mercredi 12 août 2020
Le bonheur c'est maintenant
samedi 8 août 2020
Infinie gratitude
D'avoir été si longtemps enfermée,
ou contrainte de limiter mes déplacements,
d'avoir eu le cœur si serré,
d'être privée de bal et de chants sans échéance annoncée,
de m'être sentie prisonnière d'une vie de travail,
il me faut dire que j'éprouve, depuis quelques jours, une gratitude infinie.
Ce n'est pas évidemment pas la première fois que je profite de vacances.
Mais celles-ci vraiment prennent une saveur particulière.
Tout me semble merveilleux.
La liberté d'aller et venir.
Le rythme des journées choisies.
Les blagues à cent sous au souper.
La pastèque découpée.
Les baignades improvisées.
Le corps en mouvement.
Les bras ouverts pour la danse.
La perspective d'une non-rentrée...
Un matin que je pédalais au retour de la piscine, en traversant la forêt,
j'aperçois, de loin, une petite chose rousse qui traverse la route.
Un renard ? En approchant, ça ne me semble pas : ça grouille dans l'herbe, et il y a d'autres tâches rousses sur le bord.
Soudain un véhicule ! Pourvu qu'il ne percute pas le baguenaudeur.
Mais non, il s'arrête, et là, je vois clairement la petite chose rousse se sauver dans le bois, suivie par deux autres et une un peu plus grande.
Une famille de chevreuils ! une chevrette et trois faons !
A peine plus loin, sur ma droite, en tournant la tête, je vois un cerf immense.
Un dix cors en majesté ! Le temps de freiner, de descendre, de me figer, il a tourné la tête vers moi,
et me fixe un long, très long moment.
J'ose à peine respirer, je reste totalement immobile. Il est magnifique, les andouillers parfaits, les courbes de son corsage imposantes et gracieuses à la fois.
Puis, rassuré, il tourne la tête, et s'enfonce placidement vers le cœur de la futaie.
Quelques pas derrière lui, un plus jeune s'engage sur sa coulée.
C'est un ravissement pour l'âme que ces spectacles offerts par la nature, un cadeau inattendu et réconfortant, auquel je n'aurais pas eu droit en voiture.
Qui m'a laissé haletante, et pourtant si légère, que j'ai continué à sourire même quand la pluie a commencé à tomber (un peu, malheureusement...)
Photo internet