C'est un commentaire écrit par une amie sous un post de FB.
Et c'est parfois l'allure que prend le Bourbonnais, pourtant vallonné de collines et peuplé de charolaises...
Il y a l'eau déjà.
La dernière rivière libre.
Une liberté tranquille et fantasque.
Dont le cours se permet de varier au gré des tours et détours de ses méandres.
Dont on se protège par des levées.
Bien sûr moins imposantes que celles du Mississippi. Mais sur lesquelles j'aime marcher.
Il y a eu cette chaleur, dont j'ai profité au maximum.
Car je sais que l'hiver sera long pour moi.
Il y a les ciels d'orage, sur les maïs qui me rappellent les clos de canne.
Et il y a les oiseaux, qui naviguent en hardes dans le ciel d'une terre protégée en tant que réserve naturelle.
Comme ces hérons garde-boeufs, qui quand ils sont effarouchées, s'accrochent en pompons aux branches des saules...
Avec cette touche de grâce en plus, qui émane de la terre de France, et n'appartient à aucune autre.
Nos églises de plus de mille ans...
Abbaye de Souvigny
Cette douce idée d'être à ma place, sur le chemin...
Une terre où "ancien" signifie quelque chose...
Maisons à colombages, et sur les côtés, le graphisme de briques typique de la région (Moulins)
Et ses lieux un peu magiques, comme Embraud bien sûr,
ou ce château du Plaix, chez les Thiaulins de Lignières.
Un get together, comme sur l'autre bord, mais avec un petit quelque chose en plus,
les pierres et les tuiles, certainement...
J'ai eu la belle opportunité d'y faire une demi-heure de bal chanté.
Portée par cette belle énergie participative de danseurs bienveillants,
j'ai jonglé combien il est bon de pouvoir s'exprimer comme on veut.
En Louisiane, j'ai continué d'apprendre qui je suis.
Et j'ai goûté à cette liberté qui semble ne pas m'abandonner en venant replier mes gaules sur ces terres,