Vingt ans que j'en rêvais : septembre à la plage.
Cap à l'ouest, au soleil couchant, s'envelopper de la lumière déclinante,
goûter la chaleur et le sel sur la peau, avant le repli de l'hiver.
Sentir le vent en sillonnant les pistes cyclables, le long des plages, des forêts, des marais salants.
J'avais choisi le bout du bout, la presqu'île de Crozon, avant de renoncer raisonnablement, devant le temps de trajet, incompatible avec les suites d'une opération bénigne et qui doit le rester !
Ce fut Oléron. Une belle surprise.
Quatre jours de bonheurs simples, avec juste ce qu'il faut de fantaisie pour avoir envie de se souvenir de chaque minute.