9h15 Portable - Inspection : "Votre collègue s'inquiète de ne pas vous voir arriver ...."
Arriver où ?
Au stage RAN of course...
Stage comme Remise A Niveau des élèves de CM1-CM2.
Jusque là j'avais refusé, par militantisme, de participer à ce cache-misère du manque de moyens.
Mais besoin d'argent + besoin d'élèves, après l'année d'enfer que j'avais vécue, début juillet je me suis portée volontaire.
La semaine dernière, ne voyant rien venir, j'adresse un message à l'inspection qui me répond :"Nous avons bien retenu votre candidature, mais il n'y a pas de convocation".
Qu'aurais-tu compris toi, petit scarabée Ed. Nat. ? Moi, la vieille péda-one, j'ai cru que je n'étais pas appelée...
Donc,
ce matin,
après avoir gommé dans mon agenda les infos relatives au stage RAN,
j'étais tranquillement en train de ranger -enfin - mon bureau (oui, il m'a fallu tout ce temps pour décider de TOUT jeter/donner et de ne garder qu'une caisse par cycle), tout en préparant le déménagement de mon fils et accessoirement ma rentrée.
Je m'entends répondre :"Je suis là dans une demi-heure".
Heureusement, j'en étais à la caisse cycle 3 : je prépare mon sac, je conjecture sur ce que je vais leur faire faire (hyper pro...).
Je saute dans la douche, puis dans ma culotte (je ne vous le conseille pas, c'est sportif, surtout mouillée).
No make-up, juste un soupçon de Shalimar, j'arrive à l'école.
Une collègue, quatre gamins...
les autres ne sont pas venus, on n'a pas leur numéro de téléphone (= en cas d'incident, pas de numéro d'urgence...).
Une heure (perdue) un coup de fil à l'inspection, et une récré ensoleillée (avec maîtresse sympa que je suis ravie d'avoir croisée) plus tard, je suis de retour chez moi.
Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
lundi 29 août 2011
dimanche 28 août 2011
Gone with the wind
Ado
je vouais une passion inconditionnelle à Scarlett O'Hara.
J'aimais son goût pour la liberté
son peu de souci du qu'en dira-t-on
dans une société guindée comme un corset lacé,
son goût immodéré pour la vie sur fond de guerre morbide et vaine.
Elle n'avait pas froid aux yeux,
et se servait des hommes qui commettait l'erreur de se laisser distraire par un seul battement de cils assombrissant ses yeux verts.
J'aurais voulu, moi aussi, avoir ce pouvoir.
J'aimais bien aussi la gnaque de sa rivale Mélanie, pour laquelle je nourris toujours une tendresse toute particulière, en repensant à cette scène d'anthologie où elle tue un pillard nordiste, alors qu'elle est à moitié morte en couches. Après elles se mettent à deux pour planquer le cadavre et nettoyer le sang avec le châle en cachemire. J'adore.
Mais au final
l'indomptable Scarlett a toute sa vie
couru après un mec falot qui ne lui a jamais appartenu.
Avec un art consommé de la procrastination qui lui faisait remettre au lendemain toutes pensées gênantes.
Elle était tellement persuadée qu'il l'aimait,
qu'elle a auto alimenté sa passion avec des fantasmes,
en passant à côté de l'essentiel :
l'amour viril et rassurant de ce quand même autrement bien gaulé de Rhett Butler.
Moi je dis que c'est ballot
de se contenter des miettes
quand on peut avoir le gâteau tout entier.
je vouais une passion inconditionnelle à Scarlett O'Hara.
J'aimais son goût pour la liberté
son peu de souci du qu'en dira-t-on
dans une société guindée comme un corset lacé,
son goût immodéré pour la vie sur fond de guerre morbide et vaine.
Elle n'avait pas froid aux yeux,
et se servait des hommes qui commettait l'erreur de se laisser distraire par un seul battement de cils assombrissant ses yeux verts.
J'aurais voulu, moi aussi, avoir ce pouvoir.
J'aimais bien aussi la gnaque de sa rivale Mélanie, pour laquelle je nourris toujours une tendresse toute particulière, en repensant à cette scène d'anthologie où elle tue un pillard nordiste, alors qu'elle est à moitié morte en couches. Après elles se mettent à deux pour planquer le cadavre et nettoyer le sang avec le châle en cachemire. J'adore.
Mais au final
l'indomptable Scarlett a toute sa vie
couru après un mec falot qui ne lui a jamais appartenu.
Avec un art consommé de la procrastination qui lui faisait remettre au lendemain toutes pensées gênantes.
Elle était tellement persuadée qu'il l'aimait,
qu'elle a auto alimenté sa passion avec des fantasmes,
en passant à côté de l'essentiel :
l'amour viril et rassurant de ce quand même autrement bien gaulé de Rhett Butler.
Moi je dis que c'est ballot
de se contenter des miettes
quand on peut avoir le gâteau tout entier.
Move on
Elle avait écrit :
" Je vous attends à 8h00 à l'ancien appartement".
Il avait plu toute la nuit, c'était pas gagné.
On s'est pointé à 60 paires de bras,
turn over des folies des voitures, bourrées de cartons
à midi, le transfert était bouclé.
Il faisait beau.
Immense tablée
dans la maison neuve.
Rires
Après on a rangé les verres,
remballé les verres, déplacé le vaisselier, re-rangé les verres,
fait des essais de canapé...
A un moment, je me suis dit "Too many chiefs and not enough indians",
mais en fait non,
ça a bien roulé.
Dream teams de choc : les gars dans le garage en train d'aménager le coin jardinage bricolage, le chef déco dans le séjour, les soubrettes au ménage, les coursiers de la déchetterie, femmes de chambre pour ne pas dormir dans les cartons...
Le soir,
re-tablée.
--------------------
Elle est belle la nouvelle maison,
elle a bien fait de faire ça.
Quand son mari est mort, il y a deux ans
la vie a basculé
pour ses filles, et pour elle.
Mais elle a lancé ce projet,
elles y ont passé toutes leurs vacances,
et ce matin, elles se sont réveillées dans ce nouveau relais vers l'avenir.
Et moi
hier
j'ai été très émue
et fière d'être là, dans ce groupe de soutien.
-----------------
Et aussi
aux prochaines vacances
je vide mon sous-sol.
Édit : Ste Rita, si tu peux faire un truc pour la vente de sa maison, mais sans que personne ne meure, ça peut être cool.
" Je vous attends à 8h00 à l'ancien appartement".
Il avait plu toute la nuit, c'était pas gagné.
On s'est pointé à 60 paires de bras,
turn over des folies des voitures, bourrées de cartons
à midi, le transfert était bouclé.
Il faisait beau.
Immense tablée
dans la maison neuve.
Rires
Après on a rangé les verres,
remballé les verres, déplacé le vaisselier, re-rangé les verres,
fait des essais de canapé...
A un moment, je me suis dit "Too many chiefs and not enough indians",
mais en fait non,
ça a bien roulé.
Dream teams de choc : les gars dans le garage en train d'aménager le coin jardinage bricolage, le chef déco dans le séjour, les soubrettes au ménage, les coursiers de la déchetterie, femmes de chambre pour ne pas dormir dans les cartons...
Le soir,
re-tablée.
--------------------
Elle est belle la nouvelle maison,
elle a bien fait de faire ça.
Quand son mari est mort, il y a deux ans
la vie a basculé
pour ses filles, et pour elle.
Mais elle a lancé ce projet,
elles y ont passé toutes leurs vacances,
et ce matin, elles se sont réveillées dans ce nouveau relais vers l'avenir.
Et moi
hier
j'ai été très émue
et fière d'être là, dans ce groupe de soutien.
-----------------
Et aussi
aux prochaines vacances
je vide mon sous-sol.
Édit : Ste Rita, si tu peux faire un truc pour la vente de sa maison, mais sans que personne ne meure, ça peut être cool.
mercredi 24 août 2011
Alter ego
Je faisais la queue, devant un magasin je crois.
Dans la rue, à quelques pas de là, il y avait un tout petit garçon brun, avec deux hommes. Un très brun comme lui, qui lui ressemblait,
et un autre, moins visible. Enfin moi, d'où j'étais, je ne voyais que le bas de son corps.
Tout d'un coup, l'homme s'est mis à crier, et à frapper violemment, le petit garçon.
A coups de poings.
L'autre essayait de l'en empêcher, mais sans réussir à se faire écouter.
C'était très violent.
Je me suis approchée, le cœur battant, j'ai pris l'enfant par la main, puis dans mes bras, je me suis éloignée un peu à l'écart.
L'homme m'a laissée faire.
Le corps du petit était chaud et palpitant contre ma poitrine, comme un oiseau effrayé.
Il a dit :"Maman est partie, et papa est très en colère, et moi, je ressemble beaucoup à maman".
J'ai répondu : "ça va s'arranger, ne t'inquiète pas."
Quand je me suis réveillée, le rêve était encore très net. Dans cet état de demi-veille, où l'on tient encore un bout du voile de l'inconscient levé au fil de nos paupières à peine closes, des larmes se sont insinuées.
J'ai reconnu ce petit garçon comme mon fils.
Qui me ressemble de manière hallucinante, sauf pour la production de testostérone.
Je crois que l'homme violent, c'est lui aussi.
Pourquoi s'en prend-il à sa part qui me ressemble ?
Quand l'ai-je quitté ? Je ne sais pas. N'est-ce pas dans l'ordre des choses de se séparer de ses enfants ?
Pourquoi est-ce si terrorisant pour nous deux ?
A moins que ce ne soit notre ressemblance qui l'effraie ?
Je ne sais pas.
Le témoin invisible, qui fait ce qu'il peut, je crois que c'est son père.
Un jour
sur le livret de famille
j'ai vu par hasard
que mes parents avaient eu une petite fille, morte à la naissance en octobre 59.
Colette.
Moi, je suis née le 23 octobre 1960, le jour de l'anniversaire de ma mère.
Nicole.
Nier Colette.
Quand j'ai été enceinte, la première fois, tout laissait présager la naissance d'une fille le 23 octobre*. C'était même écrit sur la carte de sécu...
Heureusement, on a l'esprit de contradiction dans la famille.
J'ai eu un fils, le 22.
Nicolas.
Nie l'une, nie l'autre ?
* A 33 ans... Je suis à deux doigts de penser que ce rêve a été envoyé par Ste Rita ! Ah ah !
En même temps, 33 ans, c'est l'âge du Christ à sa crucifixion...
Dans la rue, à quelques pas de là, il y avait un tout petit garçon brun, avec deux hommes. Un très brun comme lui, qui lui ressemblait,
et un autre, moins visible. Enfin moi, d'où j'étais, je ne voyais que le bas de son corps.
Tout d'un coup, l'homme s'est mis à crier, et à frapper violemment, le petit garçon.
A coups de poings.
L'autre essayait de l'en empêcher, mais sans réussir à se faire écouter.
C'était très violent.
Je me suis approchée, le cœur battant, j'ai pris l'enfant par la main, puis dans mes bras, je me suis éloignée un peu à l'écart.
L'homme m'a laissée faire.
Le corps du petit était chaud et palpitant contre ma poitrine, comme un oiseau effrayé.
Il a dit :"Maman est partie, et papa est très en colère, et moi, je ressemble beaucoup à maman".
J'ai répondu : "ça va s'arranger, ne t'inquiète pas."
Quand je me suis réveillée, le rêve était encore très net. Dans cet état de demi-veille, où l'on tient encore un bout du voile de l'inconscient levé au fil de nos paupières à peine closes, des larmes se sont insinuées.
J'ai reconnu ce petit garçon comme mon fils.
Qui me ressemble de manière hallucinante, sauf pour la production de testostérone.
Je crois que l'homme violent, c'est lui aussi.
Pourquoi s'en prend-il à sa part qui me ressemble ?
Quand l'ai-je quitté ? Je ne sais pas. N'est-ce pas dans l'ordre des choses de se séparer de ses enfants ?
Pourquoi est-ce si terrorisant pour nous deux ?
A moins que ce ne soit notre ressemblance qui l'effraie ?
Je ne sais pas.
Le témoin invisible, qui fait ce qu'il peut, je crois que c'est son père.
Un jour
sur le livret de famille
j'ai vu par hasard
que mes parents avaient eu une petite fille, morte à la naissance en octobre 59.
Colette.
Moi, je suis née le 23 octobre 1960, le jour de l'anniversaire de ma mère.
Nicole.
Nier Colette.
Quand j'ai été enceinte, la première fois, tout laissait présager la naissance d'une fille le 23 octobre*. C'était même écrit sur la carte de sécu...
Heureusement, on a l'esprit de contradiction dans la famille.
J'ai eu un fils, le 22.
Nicolas.
Nie l'une, nie l'autre ?
* A 33 ans... Je suis à deux doigts de penser que ce rêve a été envoyé par Ste Rita ! Ah ah !
En même temps, 33 ans, c'est l'âge du Christ à sa crucifixion...
mardi 23 août 2011
33 33 Code Ste Rita : put the blame on her !
Pendant notre séjour alsacien, Cédille nous a initiés au pouvoir de persuasion de Ste Rita, une chic fille dont la statue trône à l'entrée de la cathédrale de Strasbourg, et qu'on invoque quand il s'agit de s'extirper d'une situation désespérée : excursion Batorama compromise par une malencontreuse noyade, ex-conjoint adepte de la loi de l'emmerdement maximal, recherche d'un studio en centre ville à moins de 250 euros mensuels, chéquier perdu, etc.
Cédille elle dit : "Envoie Ste Rita au 33 33, et laisse faire."
Et en effet, on a vu.
Bon.
Je me suis inclinée, et même, limite que j'ai été convertie avec des cookies diaboliques (private joke : je le sais parce que je voyais des Z partout...)
Très probablement encore sous l'effet de la double dopamine à libération prolongée cannelle-chocolat, considérant qu'il me faut me rendre à l'évidence quant aux relations avec mon fils aîné, cause désespérée et exaspérante, je m'apprêtai donc à invoquer cette contemporaine de Jeanne d'Arc, qui se débrouilla cependant pour ne pas être consumée par le feu sacré, ce qui est encourageant. C'est là que la petite lumière orange se mit à clignoter...
Mais pourquoi donc est-elle l'avocate des causes désespérées ?
Ben oui,
c'est vrai ça,
pourquoi ?
Eh bien, après investigations,
il se révèle que la Rita, c'était pas une winner...
On peut même dire qu'elle a cultivé l'art de la loose au point que ça confine au sublime.
Pas étonnant qu'elle ait été canonisée,
c'était la moindre des choses
je dirais même le minimum syndical.
Déjà, son mari (épousé contre son gré) alcoolique et violent, la battait de temps en temps. Puis, peu à peu gagné par ses cookies, sa niaiserie sa douceur, il se calma au point de décider de ne plus porter d'arme sur lui, dans une époque assez hostile quand même.
Fatal error : il mourut assassiné par des bandits, mais comme ces derniers mots avaient été de remerciement, et de pardon, on peut considérer qu'il fut sauvé.
Soit.
Cependant, ils avaient deux fils, belliqueux comme papa, et animés par un esprit de revanche (ça se passe en Italie faut dire...). Rita s'en émut, et pria pour qu'ils ne se vengent pas.
Elle fut exaucée : ils moururent avant d'avoir pu se livrer à des représailles.
Sauvés aussi, donc.
Cool non ?
Pour finir, elle a réussi à entrer au couvent,
et elle s'est chopée une gangrène bien pestilentielle après avoir reçu dans le front une épine de la couronne du crucifix auprès duquel elle priait. Et quand un parfum de rose s'est répandu dans le couvent, ben c'est qu'elle était morte.
Moi je dis
quand ça veut pas...
Perso,
je ne veux pas que mon fils meure pour que je sois plus tranquille.
Je préfère qu'il s'éloigne un peu, et que ça lui laisse le temps de grandir.
Ste Rita,
n'y pense même pas !...
RITA HAYWORTH - PUT THE BLAME ON ME ("GILDA") par pierrot77
Édit : en revanche je peux t'indiquer plein de gens qui ont besoin d'être sauvés. Si tu pouvais commencer par celle que ses sujets appellent Poupougne, elle a vachement besoin de compassion et tout ça.
Cédille elle dit : "Envoie Ste Rita au 33 33, et laisse faire."
Et en effet, on a vu.
Bon.
Je me suis inclinée, et même, limite que j'ai été convertie avec des cookies diaboliques (private joke : je le sais parce que je voyais des Z partout...)
Très probablement encore sous l'effet de la double dopamine à libération prolongée cannelle-chocolat, considérant qu'il me faut me rendre à l'évidence quant aux relations avec mon fils aîné, cause désespérée et exaspérante, je m'apprêtai donc à invoquer cette contemporaine de Jeanne d'Arc, qui se débrouilla cependant pour ne pas être consumée par le feu sacré, ce qui est encourageant. C'est là que la petite lumière orange se mit à clignoter...
Mais pourquoi donc est-elle l'avocate des causes désespérées ?
Ben oui,
c'est vrai ça,
pourquoi ?
Eh bien, après investigations,
il se révèle que la Rita, c'était pas une winner...
On peut même dire qu'elle a cultivé l'art de la loose au point que ça confine au sublime.
Pas étonnant qu'elle ait été canonisée,
c'était la moindre des choses
je dirais même le minimum syndical.
Déjà, son mari (épousé contre son gré) alcoolique et violent, la battait de temps en temps. Puis, peu à peu gagné par
Fatal error : il mourut assassiné par des bandits, mais comme ces derniers mots avaient été de remerciement, et de pardon, on peut considérer qu'il fut sauvé.
Soit.
Cependant, ils avaient deux fils, belliqueux comme papa, et animés par un esprit de revanche (ça se passe en Italie faut dire...). Rita s'en émut, et pria pour qu'ils ne se vengent pas.
Elle fut exaucée : ils moururent avant d'avoir pu se livrer à des représailles.
Sauvés aussi, donc.
Cool non ?
Pour finir, elle a réussi à entrer au couvent,
et elle s'est chopée une gangrène bien pestilentielle après avoir reçu dans le front une épine de la couronne du crucifix auprès duquel elle priait. Et quand un parfum de rose s'est répandu dans le couvent, ben c'est qu'elle était morte.
Moi je dis
quand ça veut pas...
Perso,
je ne veux pas que mon fils meure pour que je sois plus tranquille.
Je préfère qu'il s'éloigne un peu, et que ça lui laisse le temps de grandir.
Ste Rita,
n'y pense même pas !...
RITA HAYWORTH - PUT THE BLAME ON ME ("GILDA") par pierrot77
Édit : en revanche je peux t'indiquer plein de gens qui ont besoin d'être sauvés. Si tu pouvais commencer par celle que ses sujets appellent Poupougne, elle a vachement besoin de compassion et tout ça.
Libellés :
Put the blame on mame,
Rita Hayworth,
Ste Rita
Echelle de confiance
Pour les collègues qui me demandent souvent comment fonctionne mon "échelle de confiance",
je poste ici un extrait de mon mémoire de Capa-sh.
Personnellement, je l'ai conçue et utilisée dans tous les niveaux, avec des adaptations : icônes pour les petits (notamment les zéros du bas et du dix sont des smileys, les droits sont matérialisés par des dessins, etc.), droits en fonction des demandes de la classe, des problèmes que l'on y rencontre, de l'âge des enfants, de la configuration des locaux, etc.
Je ne reproduis pas ici l'annexe avec le barème, qui était vraiment particulier à la classe relais, public d'adolescent en grande difficulté comportementale : c'est aussi un outil à géométrie variable.
Qu'est-ce que ça apporte ?
- Un gros gain de temps, et beaucoup moins d'énervement, de "donne-moi ton cahier", et de punitions à vérifier. Pas non plus de réaction arbitraire de l'adulte en fonction de son propre état émotionnel.
On évite les discussions inutiles. D'abord, dans la mesure où nous risquons la prison en cas de défaut de surveillance, les enfants comprennent très bien qu'il faille rester entre 8 et 10 pour songer à échapper, même très momentanément, à notre vigilance. Ensuite, dans un de ces innombrables conflits de cours, à la genèse duquel on n'a pas assisté, mais qu'ils nous demandent d'arbitrer en l'absence de témoins, on peut dire : "Tu es à combien sur l'échelle ?" A 2 ? Et lui ? A 8 ? Ah ben je suis désolée si je suis injuste, mais j'aurais tendance à avoir davantage confiance en ce qu'il dit..."
- Les règles sont claires, stables, et connues de tous (y compris des remplaçants...)
L'outil est collectif : ce sont les enfants qui baissent et montent leur étiquette. Il n'y a pas de première ou deuxième chance, de croix, tout le monde est traité de la même manière. C'est horrible, mais on sanctionne toujours moins les "bons" élèves, que ceux en difficulté, les filles que les garçons, etc. En ce qui me concerne, l'échelle m'aide à essayer d'être juste et impartiale.
- La discipline n'est pas soumise aux aléas de notre état de fatigue : on ne laisse rien passer, mais on n'y consacre pas toute notre énergie, on ne s'interrompt pas sans arrêt, etc. Ce qui n'empêche pas les punitions (quand on descend à 2, 0, à voir...)
- C'est un outil de mesure du comportement dont on peut se prévaloir dans les appréciations et les discussions avec les parents à propos de leur petite chouchou d'amour qui est un peu vive mais tellement mignonne (comprendre : une chieuse fourbe et sournoise, le clone de Nelly Olson).
- On travaille l'autonomie et la responsabilité, les deux fondements de la citoyenneté.
A quoi faut-il veiller ?
- On perd des points par son comportement, on en gagne par ses efforts. C'est la base.
Donc, on ne perd rien à cause d'un exercice raté, et on peut remonter même si on n'a pas tout juste : ça, c'est éminemment adaptable et personnalisable en fonction des défis à relever par les enfants. Une demi-journée assis pour l'un, les exercices terminés pour l'autre, rendre un écrit soigné, être silencieux dans le car de la piscine pour que tout le monde regagne un point (le bonheur...).
La question de celui qui bâcle pour avoir le droit d'aller jouer est très vite résolue : bâcler c'est un comportement, pas un résultat. C'est donc passible d'une perte de points (tu m'as grugée, j'ai moins confiance en toi). Moins de points = plus le droit de se lever pour aller jouer. CQFD.
- Se fonder sur le droit : nul n'est sensé ignorer la loi (l'enseignant comme les autres), pas de "crime" sans loi (ce qui n'est pas interdit est permis), toute personne qui a causé un dommage doit le réparer (réparer une bêtise peut donc rapporter des points, ou éviter d'en perdre...), quand on n'est pas capable d'exercer ses droits, on est placé sous tutelle/contrôle, etc. Tout ça, ce sont des contraintes que les enfants, qui ne sont pas encore des citoyens à part entière mais en en construction, doivent apprendre à intégrer. Rappelons d'une part que les deux piliers de notre droit français sont le droit de propriété et celui de la responsabilité et d'autre part que la loi ne se négocie pas. Elle s'applique. Mais à tout le monde de la même manière !
- Bien expliquer le point de départ : pourquoi certains comportements sont-ils interdits ? Parce qu'ils sont dangereux -pour soi ou pour les autres - ou parce qu'ils dérangent la collectivité. Or la classe est un lieu pour apprendre, où les conditions de travail de chacun doivent être correctes. A partir de là, on n'interdit pas tout et n'importe quoi, mais on ne tolère ni le danger, ni l'irrespect. Faire du bruit, c'est un manque de respect pour les autres.
- Communiquer avec les parents : expliquer le système en réunion de rentrée, pour qu'ils soient au courant. Ils adhèrent bien, et savent de quoi on parle quand on les convoque parce que le gamin est à zéro...
- Sur le plan matériel : placer l'outil dans un endroit accessible aux petites mains, et visible de tous pour éviter les tricheries, matérialiser simplement et rapidement les gains de points dans les cahiers : gommettes, tampons, etc : ils regarderont leurs corrections et iront eux-mêmes remonter leur étiquette.
- Attribuer suffisamment de droits (là c'est facile, les enfants ont plein d'idées) et ne pas démultiplier les interdits. Le truc c'est que tout le monde est à 10 le jour de la rentrée, puisque l'on n'a aucune raison de ne pas faire confiance à des gens qu'on ne connaît pas vraiment. Le système se met donc en place progressivement pendant les premières semaines, le temps de construire le barème de perte/gain de points, et les droits rattachés à la position sur l'échelle.
---------------------------
Édit : perso, j'achète mes tampons et autocollants là, mais il y a d'autres éditeurs. Les anglos-saxons sont en effet les champions du be confident (sois confiant), try harder (essaie encore plus à fond) & you can do it. Pour les outils en français (ou en allemand) regarder dans "modern langages". Le "bon travail" ou "bon effort", comme le "well done" (bien joué), sont vraiment dans l'esprit du système.
Il y a souvent des cadeaux pour les commandes, je choisis les cartes qui permettent de collectionner des points quand un enfant a un défi particulier à relever, ou pour la participation aux rituels comme les calcul mental. Une carte remplie = un diplôme de champion, mais ça, c'est une autre histoire....
je poste ici un extrait de mon mémoire de Capa-sh.
Attention, ce n'est pas à plaquer tel quel en tout lieu.
Personnellement, je l'ai conçue et utilisée dans tous les niveaux, avec des adaptations : icônes pour les petits (notamment les zéros du bas et du dix sont des smileys, les droits sont matérialisés par des dessins, etc.), droits en fonction des demandes de la classe, des problèmes que l'on y rencontre, de l'âge des enfants, de la configuration des locaux, etc.
Je ne reproduis pas ici l'annexe avec le barème, qui était vraiment particulier à la classe relais, public d'adolescent en grande difficulté comportementale : c'est aussi un outil à géométrie variable.
Qu'est-ce que ça apporte ?
- Un gros gain de temps, et beaucoup moins d'énervement, de "donne-moi ton cahier", et de punitions à vérifier. Pas non plus de réaction arbitraire de l'adulte en fonction de son propre état émotionnel.
On évite les discussions inutiles. D'abord, dans la mesure où nous risquons la prison en cas de défaut de surveillance, les enfants comprennent très bien qu'il faille rester entre 8 et 10 pour songer à échapper, même très momentanément, à notre vigilance. Ensuite, dans un de ces innombrables conflits de cours, à la genèse duquel on n'a pas assisté, mais qu'ils nous demandent d'arbitrer en l'absence de témoins, on peut dire : "Tu es à combien sur l'échelle ?" A 2 ? Et lui ? A 8 ? Ah ben je suis désolée si je suis injuste, mais j'aurais tendance à avoir davantage confiance en ce qu'il dit..."
- Les règles sont claires, stables, et connues de tous (y compris des remplaçants...)
L'outil est collectif : ce sont les enfants qui baissent et montent leur étiquette. Il n'y a pas de première ou deuxième chance, de croix, tout le monde est traité de la même manière. C'est horrible, mais on sanctionne toujours moins les "bons" élèves, que ceux en difficulté, les filles que les garçons, etc. En ce qui me concerne, l'échelle m'aide à essayer d'être juste et impartiale.
- La discipline n'est pas soumise aux aléas de notre état de fatigue : on ne laisse rien passer, mais on n'y consacre pas toute notre énergie, on ne s'interrompt pas sans arrêt, etc. Ce qui n'empêche pas les punitions (quand on descend à 2, 0, à voir...)
- C'est un outil de mesure du comportement dont on peut se prévaloir dans les appréciations et les discussions avec les parents à propos de leur petite chouchou d'amour qui est un peu vive mais tellement mignonne (comprendre : une chieuse fourbe et sournoise, le clone de Nelly Olson).
- On travaille l'autonomie et la responsabilité, les deux fondements de la citoyenneté.
A quoi faut-il veiller ?
- On perd des points par son comportement, on en gagne par ses efforts. C'est la base.
Donc, on ne perd rien à cause d'un exercice raté, et on peut remonter même si on n'a pas tout juste : ça, c'est éminemment adaptable et personnalisable en fonction des défis à relever par les enfants. Une demi-journée assis pour l'un, les exercices terminés pour l'autre, rendre un écrit soigné, être silencieux dans le car de la piscine pour que tout le monde regagne un point (le bonheur...).
La question de celui qui bâcle pour avoir le droit d'aller jouer est très vite résolue : bâcler c'est un comportement, pas un résultat. C'est donc passible d'une perte de points (tu m'as grugée, j'ai moins confiance en toi). Moins de points = plus le droit de se lever pour aller jouer. CQFD.
- Se fonder sur le droit : nul n'est sensé ignorer la loi (l'enseignant comme les autres), pas de "crime" sans loi (ce qui n'est pas interdit est permis), toute personne qui a causé un dommage doit le réparer (réparer une bêtise peut donc rapporter des points, ou éviter d'en perdre...), quand on n'est pas capable d'exercer ses droits, on est placé sous tutelle/contrôle, etc. Tout ça, ce sont des contraintes que les enfants, qui ne sont pas encore des citoyens à part entière mais en en construction, doivent apprendre à intégrer. Rappelons d'une part que les deux piliers de notre droit français sont le droit de propriété et celui de la responsabilité et d'autre part que la loi ne se négocie pas. Elle s'applique. Mais à tout le monde de la même manière !
- Bien expliquer le point de départ : pourquoi certains comportements sont-ils interdits ? Parce qu'ils sont dangereux -pour soi ou pour les autres - ou parce qu'ils dérangent la collectivité. Or la classe est un lieu pour apprendre, où les conditions de travail de chacun doivent être correctes. A partir de là, on n'interdit pas tout et n'importe quoi, mais on ne tolère ni le danger, ni l'irrespect. Faire du bruit, c'est un manque de respect pour les autres.
- Communiquer avec les parents : expliquer le système en réunion de rentrée, pour qu'ils soient au courant. Ils adhèrent bien, et savent de quoi on parle quand on les convoque parce que le gamin est à zéro...
- Sur le plan matériel : placer l'outil dans un endroit accessible aux petites mains, et visible de tous pour éviter les tricheries, matérialiser simplement et rapidement les gains de points dans les cahiers : gommettes, tampons, etc : ils regarderont leurs corrections et iront eux-mêmes remonter leur étiquette.
- Attribuer suffisamment de droits (là c'est facile, les enfants ont plein d'idées) et ne pas démultiplier les interdits. Le truc c'est que tout le monde est à 10 le jour de la rentrée, puisque l'on n'a aucune raison de ne pas faire confiance à des gens qu'on ne connaît pas vraiment. Le système se met donc en place progressivement pendant les premières semaines, le temps de construire le barème de perte/gain de points, et les droits rattachés à la position sur l'échelle.
---------------------------
Édit : perso, j'achète mes tampons et autocollants là, mais il y a d'autres éditeurs. Les anglos-saxons sont en effet les champions du be confident (sois confiant), try harder (essaie encore plus à fond) & you can do it. Pour les outils en français (ou en allemand) regarder dans "modern langages". Le "bon travail" ou "bon effort", comme le "well done" (bien joué), sont vraiment dans l'esprit du système.
Il y a souvent des cadeaux pour les commandes, je choisis les cartes qui permettent de collectionner des points quand un enfant a un défi particulier à relever, ou pour la participation aux rituels comme les calcul mental. Une carte remplie = un diplôme de champion, mais ça, c'est une autre histoire....
Libellés :
autorité,
discipline en classe,
échelle de confiance
lundi 22 août 2011
Trois heures pour trouver un logement
9h10 gare de Guéret
10h13 gare de Limoges-Bénédictins
10h30 premier "studio" : une cellule monacale, et pas bon marché, on se demande où poser l'ordi une fois qu'on aura mis la chaise...
J'avoue, vu l'état d'esprit de mon fils, j'aurais eu envie de lui louer un truc bien glauque, pour lui apprendre. Et là, glauque, le mot est faible...
11h00 deuxième visite : là c'est propre et clair, un poil plus grand, mais déjà plus engageant, on hésite, la rentrée c'est le 5 septembre, on n'a commencé nos recherches que ce week-end.
11h30 troisième visite, coup de cœur, clair, un peu plus grand, bien agencé, propre, plein centre,250 euros charges comprises(sauf l'électricité of course, mais c'est le cas partout) à côté de tout et des transports, le type s'en va à contrecœur pour ses études, on discute, il est d'Oran comme moi. C'est le responsable de la mosquée de Limoges qui s'était porté caution pour lui il y a deux ans, quand il a débarqué du bled avec ses deux sacs énormes. Je trouve ça joli. Mektoub, on le prend.
12h00 le studio est réservé, pour le 1er septembre.
OSS 187, Limoges ne répond plus (parodie Julien... par StanHislas
Édit 1 : Limoges, c'est pas Paris...
Édit 2 : il y a 120 euros de frais d'agence, parce que le locataire cherche lui-même pour ne pas payer son préavis. Et ça les vaut : j'ai remarqué que les loyers fixés par les agences sont moins chers que par les particuliers, et les locaux bien mieux entretenus.
Édit 3 : J'étais très mal à l'aise, au bord de la nausée. C'est que ça m'a rappelé de très mauvais souvenirs, la recherche de mon premier logement, sans thune et sans caution parentale, l'horreur. Là j'ai dit que je suis enseignante, j'ai sorti mon chéquier, et c'était bon. Même si mon fils se comporte souvent en parfait petitconnard/vautour/macho/irresponsable, je suis contente d'avoir été suffisamment prévoyante afin de pouvoir faire cela pour lui.
10h13 gare de Limoges-Bénédictins
10h30 premier "studio" : une cellule monacale, et pas bon marché, on se demande où poser l'ordi une fois qu'on aura mis la chaise...
J'avoue, vu l'état d'esprit de mon fils, j'aurais eu envie de lui louer un truc bien glauque, pour lui apprendre. Et là, glauque, le mot est faible...
11h00 deuxième visite : là c'est propre et clair, un poil plus grand, mais déjà plus engageant, on hésite, la rentrée c'est le 5 septembre, on n'a commencé nos recherches que ce week-end.
11h30 troisième visite, coup de cœur, clair, un peu plus grand, bien agencé, propre, plein centre,250 euros charges comprises(sauf l'électricité of course, mais c'est le cas partout) à côté de tout et des transports, le type s'en va à contrecœur pour ses études, on discute, il est d'Oran comme moi. C'est le responsable de la mosquée de Limoges qui s'était porté caution pour lui il y a deux ans, quand il a débarqué du bled avec ses deux sacs énormes. Je trouve ça joli. Mektoub, on le prend.
12h00 le studio est réservé, pour le 1er septembre.
OSS 187, Limoges ne répond plus (parodie Julien... par StanHislas
Édit 1 : Limoges, c'est pas Paris...
Édit 2 : il y a 120 euros de frais d'agence, parce que le locataire cherche lui-même pour ne pas payer son préavis. Et ça les vaut : j'ai remarqué que les loyers fixés par les agences sont moins chers que par les particuliers, et les locaux bien mieux entretenus.
Édit 3 : J'étais très mal à l'aise, au bord de la nausée. C'est que ça m'a rappelé de très mauvais souvenirs, la recherche de mon premier logement, sans thune et sans caution parentale, l'horreur. Là j'ai dit que je suis enseignante, j'ai sorti mon chéquier, et c'était bon. Même si mon fils se comporte souvent en parfait petit
dimanche 21 août 2011
Demain je m'y mets
Je m'étais dit
bientôt c'est le retour
faut arrêter de te coucher à deux heures du mat.
Je m'étais dit
tu viens de faire une journée de route en plein cagnard
couche-toi de bonne heure
le manque de sommeil
ce n'est pas bon pour le teint.
Oui, mais
à la Souterraine, hier soir,
ils avaient invité :
le duo Brotto Esteves !
Alors sur le coup de 20h30,
je me suis décidée
et franchement, je n'ai pas regretté.
D'abord le bal était en plein air,
ensuite j'ai retrouvé Davy et Osmond (je ne suis pas sûre du nom) deux jeunes Corréziens, danseurs très classes et très élégants
avec lesquels je n'hésite pas à dire que la mazurka prend une autre dimension
dans laquelle ils savent t'emmener (ce qui n'est pas le cas de tous les fondus du trois temps).
Sur les bourrées trois temps, avec Sandrine, on a fait genre quadrettes des experts, après un stage intensif de crouzade.
Et puis l'ambiance était juste chouette.
Brotto est un génie du diato, et associé aux percussions,à la mandoline,à la guitare d'Estevès,
c'est du bonheur en notes, répertoire est différent de ce que j'entends d'habitude, ça change, j'aime bien.
Après il y a eu les sœurs Rivaud avec une violoniste dont j'ai malheureusement zappé le nom, répertoire plus limousin, mais qui groove pas mal non plus.
Bref, ce n'est peut-être que ce soir que je me coucherai de bonne heure.
Ou pas.
j'ai encore envie de m'amuser un peu.
De profiter de mes vacances scandaleusement longues.
C'est pas comme si j'avais un vrai métier, n'est-ce pas ?
Édit 1 : remerciements aux gens de la Soute (et notamment Jean-Marc),
qui ont relancé et font vivre la pratique du bal trad dans leur coin de Creuse.
Mini bals mensuels tout l'hiver,
pour apprendre,
grands bals avec des groupes de qualité
pour s'éclater.
Moi je dis
respect !
Édit 2 : La vidéo provient d'internet, elle n'a pas été enregistrée hier.
bientôt c'est le retour
faut arrêter de te coucher à deux heures du mat.
Je m'étais dit
tu viens de faire une journée de route en plein cagnard
couche-toi de bonne heure
le manque de sommeil
ce n'est pas bon pour le teint.
Oui, mais
à la Souterraine, hier soir,
ils avaient invité :
le duo Brotto Esteves !
Alors sur le coup de 20h30,
je me suis décidée
et franchement, je n'ai pas regretté.
D'abord le bal était en plein air,
ensuite j'ai retrouvé Davy et Osmond (je ne suis pas sûre du nom) deux jeunes Corréziens, danseurs très classes et très élégants
avec lesquels je n'hésite pas à dire que la mazurka prend une autre dimension
dans laquelle ils savent t'emmener (ce qui n'est pas le cas de tous les fondus du trois temps).
Sur les bourrées trois temps, avec Sandrine, on a fait genre quadrettes des experts, après un stage intensif de crouzade.
Et puis l'ambiance était juste chouette.
Brotto est un génie du diato, et associé aux percussions,à la mandoline,à la guitare d'Estevès,
c'est du bonheur en notes, répertoire est différent de ce que j'entends d'habitude, ça change, j'aime bien.
Après il y a eu les sœurs Rivaud avec une violoniste dont j'ai malheureusement zappé le nom, répertoire plus limousin, mais qui groove pas mal non plus.
Bref, ce n'est peut-être que ce soir que je me coucherai de bonne heure.
Ou pas.
j'ai encore envie de m'amuser un peu.
De profiter de mes vacances scandaleusement longues.
C'est pas comme si j'avais un vrai métier, n'est-ce pas ?
Édit 1 : remerciements aux gens de la Soute (et notamment Jean-Marc),
qui ont relancé et font vivre la pratique du bal trad dans leur coin de Creuse.
Mini bals mensuels tout l'hiver,
pour apprendre,
grands bals avec des groupes de qualité
pour s'éclater.
Moi je dis
respect !
Édit 2 : La vidéo provient d'internet, elle n'a pas été enregistrée hier.
samedi 20 août 2011
Dissemblances at Coucou Lake
Je crois que ce qui m'a vraiment décidée c'est le soutien reçu en ondes
quand j'ai traversé cette année de turbulences.
Neuf heures aller
Neuf heures retour
Pour voir des collègues connues via un blog, et rassemblées, au départ, autour d'une chasse au compteur inutile et qui ne sert à rien.
C'est ça qui est fou.
Papoter jusqu'à deux heures du matin
Partager un peu de tout : de l'expérience, de l'intimité, des doutes, des repas...
C'est ça qui est chaud.
Être un peu intimidée, mais avoir l'impression de se connaître déjà, de se re-connaître.
C'est ça qui est beau.
C'est sans mot.
C'est juste joli.
En rentrant,
hier
je me suis rendue compte que
d'habitude,
se comparer aux autres
c'est une source de souffrance
mieux vaut pas
on est toujours moins bien
moins jolie
moins jeune
moins ci et moins ça.
Eh bien, ce n'est pas une vérité générale.
Pas quand on est avec des gens comme ça.
Ce qui me frappe en premier
ce sont les similitudes, les points d'appui.
Des ressemblances, forcément, il y en a
sinon
on ne serait pas intéressée par ces autres de si loin.
Je n'ai pas honte de le dire
partager un certain regard sur notre métier
la même petite flamme, l'envie, une légitime ambition pour les élèves qui nous sont confiées
les idées,
mais la lucidité aussi
pouvoir se dire qu'on aime ce qu'on fait, mais avouer que c'est difficile
et que même
parfois
on n'y arrive pas
c'est libérateur.
Après,
il y a toutes les histoires singulières
qui sont autant de petits bouts de miroirs face à la nôtre
les questions de femmes
les soucis avec les enfants
les douleurs
les joies
les non-dits
écouter
sans juger
et réciproquement.
Une connivence
qui rime avec
différences
c'est tendre
et ça fait du bien.
Édit 1 : dans le cadre de la lutte contre l'escherichia coli, nous avons fait l'effort de nous nourrir exclusivement de mets sains et diversifiés. Après une malheureuse incartade de début de séjour (des protéines fumées en rôti ainsi qu'une malencontreuse salade VERTE et quelques tomates), nous nous sommes raisonnablement recentrées sur du régressif qui tue : salade de pommes de terre, tarte au fromage blanc soit-disant ratée, cookies avec pépites taillées à la main, nougats, comparatif de flammeküeche avec ou sans gratinage, fromage de la mort et crêpes à la chaîne...
Édit 2 : il paraît que je dis beaucoup de gros mots et que ça craint. Je ne comprends pas, je me suis surveillée pourtant. Comment ça "niquer" ? C'est un gros mot ? Et pourquoi ne m'en a-t-on rien dit à l'IUFM ?
Édit 3 : haptonomie circle of coucou lake - marque déposée
quand j'ai traversé cette année de turbulences.
Neuf heures aller
Neuf heures retour
Pour voir des collègues connues via un blog, et rassemblées, au départ, autour d'une chasse au compteur inutile et qui ne sert à rien.
C'est ça qui est fou.
Papoter jusqu'à deux heures du matin
Partager un peu de tout : de l'expérience, de l'intimité, des doutes, des repas...
C'est ça qui est chaud.
Être un peu intimidée, mais avoir l'impression de se connaître déjà, de se re-connaître.
C'est ça qui est beau.
C'est sans mot.
C'est juste joli.
En rentrant,
hier
je me suis rendue compte que
d'habitude,
se comparer aux autres
c'est une source de souffrance
mieux vaut pas
on est toujours moins bien
moins jolie
moins jeune
moins ci et moins ça.
Eh bien, ce n'est pas une vérité générale.
Pas quand on est avec des gens comme ça.
Ce qui me frappe en premier
ce sont les similitudes, les points d'appui.
Des ressemblances, forcément, il y en a
sinon
on ne serait pas intéressée par ces autres de si loin.
Je n'ai pas honte de le dire
partager un certain regard sur notre métier
la même petite flamme, l'envie, une légitime ambition pour les élèves qui nous sont confiées
les idées,
mais la lucidité aussi
pouvoir se dire qu'on aime ce qu'on fait, mais avouer que c'est difficile
et que même
parfois
on n'y arrive pas
c'est libérateur.
Après,
il y a toutes les histoires singulières
qui sont autant de petits bouts de miroirs face à la nôtre
les questions de femmes
les soucis avec les enfants
les douleurs
les joies
les non-dits
écouter
sans juger
et réciproquement.
Une connivence
qui rime avec
différences
c'est tendre
et ça fait du bien.
Édit 1 : dans le cadre de la lutte contre l'escherichia coli, nous avons fait l'effort de nous nourrir exclusivement de mets sains et diversifiés. Après une malheureuse incartade de début de séjour (des protéines fumées en rôti ainsi qu'une malencontreuse salade VERTE et quelques tomates), nous nous sommes raisonnablement recentrées sur du régressif qui tue : salade de pommes de terre, tarte au fromage blanc soit-disant ratée, cookies avec pépites taillées à la main, nougats, comparatif de flammeküeche avec ou sans gratinage, fromage de la mort et crêpes à la chaîne...
Édit 2 : il paraît que je dis beaucoup de gros mots et que ça craint. Je ne comprends pas, je me suis surveillée pourtant. Comment ça "niquer" ? C'est un gros mot ? Et pourquoi ne m'en a-t-on rien dit à l'IUFM ?
Édit 3 : haptonomie circle of coucou lake - marque déposée
dimanche 14 août 2011
Image refuge
C'était après leur mariage.
Papa avait enlevé maman, qui, à 20 ans, étaient encore mineure.
C'est drôle, on en a reparlé hier, elle se souvient encore des témoins de son mariage, un chauffeur de camion de mon grand-père (qui avait refusé de venir) qui accompagnait ma grand-mère et un autre ami.
Il y a pourtant tant de choses qu'elle a oubliées.
Moi je me souviens encore de ce chemisier à col Mao, en dentelle un peu amidonnée, et puis de son chignon banane, crêpé, comme c'était la mode à l'époque.
Il paraît que je lui ressemble beaucoup.
Mais j'ai 51 ans, alors que le visage de ma mère s'est arrêté à 32 ans, sur une route du Berry.
Après tout a été différent.
On ne sait pas du tout comment elle serait maintenant.
Mais j'aime regarder cette photo.
Mes parents, ils n'étaient pas parfaits,
ils ont fait plein de bêtises,
et d'erreurs.
Qui n'en fait pas.
Je crois quand même, qu'ils ont été de bons parents,
autant qu'ils ont pu.
Papa avait enlevé maman, qui, à 20 ans, étaient encore mineure.
C'est drôle, on en a reparlé hier, elle se souvient encore des témoins de son mariage, un chauffeur de camion de mon grand-père (qui avait refusé de venir) qui accompagnait ma grand-mère et un autre ami.
Il y a pourtant tant de choses qu'elle a oubliées.
Moi je me souviens encore de ce chemisier à col Mao, en dentelle un peu amidonnée, et puis de son chignon banane, crêpé, comme c'était la mode à l'époque.
Il paraît que je lui ressemble beaucoup.
Mais j'ai 51 ans, alors que le visage de ma mère s'est arrêté à 32 ans, sur une route du Berry.
Après tout a été différent.
On ne sait pas du tout comment elle serait maintenant.
Mais j'aime regarder cette photo.
Mes parents, ils n'étaient pas parfaits,
ils ont fait plein de bêtises,
et d'erreurs.
Qui n'en fait pas.
Je crois quand même, qu'ils ont été de bons parents,
autant qu'ils ont pu.
jeudi 11 août 2011
Grand public
Hier, j'ai vu ça :
J'avais vu tous les précédents
et je les avais tous aimés.
Ado, j'avais surtout été impressionnée par le livre de Pierre Boulle (oui, un français, le même qui a écrit le pont de la rivière Kwaï), qui s'ouvre sur un couple de jeunes voyageurs de l'espace découvrant un vieux manuscrit.
Tout à la fin, on comprenait qu'il s'agissait d'un couple de singes.
Impressionnant aussi le film avec Charlton Heston.
Là
je n'ai pas été déçue.
Bien sûr
c'est un peu manichéen
mais le rythme est assez soutenu
et surtout la technologie est excellente : ça change des films manifestement numériques.
C'est un vrai acteur qui prête ses traits à César (le même que Gollum dans le seigneur des anneaux) via des capteurs, et fait vivre les expressions du visage dans toute la gamme des émotions humaines.
Personnellement,
je ne peux pas m'empêcher d'être touchée par certaines scènes
dans la mesure où
déjà
les singes me touchent.
Leurs gestes, leurs attitudes, leur regard, leurs règles, leur inventivité
nous renvoient à notre propre humanité
comme de lointains cousins
qu'il est navrant de voir maltraiter à ce point.
Bon
ce n'est pas l'heure d'un cours de philo
c'est juste que c'était un bon moment
et que j'ai bien aimé ce film grand public.
J'avais vu tous les précédents
et je les avais tous aimés.
Ado, j'avais surtout été impressionnée par le livre de Pierre Boulle (oui, un français, le même qui a écrit le pont de la rivière Kwaï), qui s'ouvre sur un couple de jeunes voyageurs de l'espace découvrant un vieux manuscrit.
Tout à la fin, on comprenait qu'il s'agissait d'un couple de singes.
Impressionnant aussi le film avec Charlton Heston.
Là
je n'ai pas été déçue.
Bien sûr
c'est un peu manichéen
mais le rythme est assez soutenu
et surtout la technologie est excellente : ça change des films manifestement numériques.
C'est un vrai acteur qui prête ses traits à César (le même que Gollum dans le seigneur des anneaux) via des capteurs, et fait vivre les expressions du visage dans toute la gamme des émotions humaines.
Personnellement,
je ne peux pas m'empêcher d'être touchée par certaines scènes
dans la mesure où
déjà
les singes me touchent.
Leurs gestes, leurs attitudes, leur regard, leurs règles, leur inventivité
nous renvoient à notre propre humanité
comme de lointains cousins
qu'il est navrant de voir maltraiter à ce point.
Bon
ce n'est pas l'heure d'un cours de philo
c'est juste que c'était un bon moment
et que j'ai bien aimé ce film grand public.
mercredi 10 août 2011
Fantasme
Post spécial pour toi
mein little dick
je trouve qu'avec le ciré
il te ressemble un peu...
Private joke
Et le bonus
mein little dick
je trouve qu'avec le ciré
il te ressemble un peu...
Private joke
Et le bonus
Libellés :
chevaliers du fiel,
pourquoi tu viens pas,
simca 1000
lundi 8 août 2011
Easy fashion
Je bave sur cette veste de chez Castaluna depuis le printemps.
Mais à 161 €,
oublie ma fille.
N'empêche, toutes celles que j'ai essayées sont trop roses, trop beiges, trop has been.
Je décide d'attendre les soldes,
bernique
veste pas soldée.
Tout dernièrement, elle baisse de 30 %
les chiens, c'est nul ça, 30 %.
Mais je reste ferme avec moi-même
et je fais bien :
elle est maintenant à 50 % sur le site de La Redoute.
Il reste ma taille.
Je considère donc que c'est mon Karma de l'avoir.
Surtout que j'ai enfin perçu toutes les heures sup en retard que le collège me devait,
hop dans mon panier.
C'est ma jupe patineuse qui va être contente...
Mais à 161 €,
oublie ma fille.
N'empêche, toutes celles que j'ai essayées sont trop roses, trop beiges, trop has been.
Je décide d'attendre les soldes,
bernique
veste pas soldée.
Tout dernièrement, elle baisse de 30 %
les chiens, c'est nul ça, 30 %.
Mais je reste ferme avec moi-même
et je fais bien :
elle est maintenant à 50 % sur le site de La Redoute.
Il reste ma taille.
Je considère donc que c'est mon Karma de l'avoir.
Surtout que j'ai enfin perçu toutes les heures sup en retard que le collège me devait,
hop dans mon panier.
C'est ma jupe patineuse qui va être contente...
dimanche 7 août 2011
soleil/pluie/soleil/pluie/soleil/pluie/soleil/pluie/soleil/pluie/soleil/pluie
It's raining sun
above us
look ! the sky is smiling
it's shining rain
above us
look ! a cloud is crying
Catch my hand don't leave it
i need a support
let me feel secure
committ yourself, no grit
under the raincoat
let us try my cure
It's raining sun
above us
look ! the sky is smiling
it's shining rain
above us
look ! a cloud is crying
providing tenderness
nightmares are over
let us lying down
it's because of sweetness
never remember
let me on my own
It's raining sun
above us
look ! Pegasus is flying
it's shining rain
above us
look at angels floating
Remue ménage
- Maman, on peut manger les fraises ?
- oui, bien sûr ...
- et le bol de mûres aussi ?
- oui, évidemment.
Bruits de placard, verres, frigo, mixer..
MIXER ? Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh, je me précipite à la cuisine.
Trop tard.
Grillée par les loutres.
On ne mangera pas de quiche ce soir
car
apparemment
pour un bon milk-shake
il faut un bon pot de crème.
Comme pour la quiche.
Pas de doute, mes fils sont de retour ...
- oui, bien sûr ...
- et le bol de mûres aussi ?
- oui, évidemment.
Bruits de placard, verres, frigo, mixer..
MIXER ? Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh, je me précipite à la cuisine.
Trop tard.
Grillée par les loutres.
On ne mangera pas de quiche ce soir
car
apparemment
pour un bon milk-shake
il faut un bon pot de crème.
Comme pour la quiche.
Pas de doute, mes fils sont de retour ...
Kiff du matin
Ce matin
en ouvrant les volets
j'ai vu ça :
Une petite chose banale
qui n'a l'air de rien
une culotte de gendarme
posée sur la frondaison du cerisier
et un rayon de soleil
qui s'insinue dans la dentelle des hortensias et commence à courir vers les pommiers.
De la clarté, de la lumière
qui danse sur les mirabelles
après des jours de pluie
grise et âpre.
Il fait encore un peu froid,
mais il monte de la terre mouillée une odeur qui n'appartient qu'à l'été.
Un instant de grâce
pour lequel je dis
merci.
Merci la vie.
en ouvrant les volets
j'ai vu ça :
puis ça
et ça
Une petite chose banale
qui n'a l'air de rien
une culotte de gendarme
posée sur la frondaison du cerisier
et un rayon de soleil
qui s'insinue dans la dentelle des hortensias et commence à courir vers les pommiers.
De la clarté, de la lumière
qui danse sur les mirabelles
après des jours de pluie
grise et âpre.
Il fait encore un peu froid,
mais il monte de la terre mouillée une odeur qui n'appartient qu'à l'été.
Un instant de grâce
pour lequel je dis
merci.
Merci la vie.
samedi 6 août 2011
Sublime
Quand l'homosexualité est un crime
Un film splendide
tendre et émouvant
graphique
de vert et de rouge.
Un film splendide
tendre et émouvant
graphique
de vert et de rouge.
Actuel
Opération voisins vigilants
quand il explique ses compulsions
devant un tribunal de mascarade.
Mais il manque beaucoup de scènes dans cette version.
L'arnaque du mois
Ce sont les 1 à 7 euros, ça dépend, prélevés tous les mois sur ma facture Orange, comme des appels à numéros spéciaux.
Vu que, d'habitude, on est nombreux à la maison, je croyais toujours que c'étaient des appels à EDF, GDF, une clinique, puisque maintenant, tout ça, ce sont des numéros en 08.
Sauf que,
en juillet,
j'étais seule
les enfants pas là
mon père
à l'hopital,
et j'aurais émis des appels vers un 08 99 23...., un soir à 21h, à une minute d'intervalle chacun,
et vers un 08 97 65... une semaine plus tard, pareil.
Total en juillet : 5 euros.
Tu multiplies par douze mois et des milliers de clients inattentifs = jackpot.
Le bon point pour Orange -une fois n'est pas coutume - un appel au service client et j'ai été recréditée de 12 euros.
Vu que, d'habitude, on est nombreux à la maison, je croyais toujours que c'étaient des appels à EDF, GDF, une clinique, puisque maintenant, tout ça, ce sont des numéros en 08.
Sauf que,
en juillet,
j'étais seule
les enfants pas là
mon père
à l'hopital,
et j'aurais émis des appels vers un 08 99 23...., un soir à 21h, à une minute d'intervalle chacun,
et vers un 08 97 65... une semaine plus tard, pareil.
Total en juillet : 5 euros.
Tu multiplies par douze mois et des milliers de clients inattentifs = jackpot.
Le bon point pour Orange -une fois n'est pas coutume - un appel au service client et j'ai été recréditée de 12 euros.
vendredi 5 août 2011
Les trois kifs du jour (avec bonus)
- Le type (qui ne travaille pas à la boutique) a eu la bonne idée de prendre le forfait minimum, pour faire résilier le mois prochain, au moindre coût.
- La porte d'entrée, décapée, presque repeinte. Merci qui ?
- Un plateau télé, croque-monsieur chèvre, viande des grisons et tomates "rose de Berne", pour regarder M le maudit.
Cette année, que nenni, pas de vacances, pas de départ, pas de retour, matins à la prison, aprèm en pointillés.
Alors le luxe, c'est ça :
- La porte d'entrée, décapée, presque repeinte. Merci qui ?
- Un plateau télé, croque-monsieur chèvre, viande des grisons et tomates "rose de Berne", pour regarder M le maudit.
Bonus track
Pour moi, les vacances, c'est forcément à trois heures minimum de chez moi, avec de l'eau pour se baigner dedans.Cette année, que nenni, pas de vacances, pas de départ, pas de retour, matins à la prison, aprèm en pointillés.
Alors le luxe, c'est ça :
Les trois beurks du jour
- L'opérateur téléphonique (Orange, via sa boutique Tel&Com du centre commercial Carrefour de Guéret) qui a fait conclure un contrat à mon père, il y a quelques mois, hors de prix, majoré d'une assistance inutile, pour un portable qu'il n'utilise jamais... Pour résilier le contrat, il faudra débourser 70 €. De toute façon, dès que le petit commercial comprend que tu n'es pas là pour acheter, mais pour résilier, il t'expédie à peine poliment : il bosse lui, et il doit faire du chiffre. Avec un autre vieux monsieur ?
- Les bons fidélité de Monsieur Bricolage : tu les as depuis trois semaines dans ta boîte aux lettres, tu veux t'en servir, ce n'est pas possible, ça ne commence que demain. Tu y retournes, avant la date de péremption (ça ne dure que quelques jours), mais ça n'est valable sur quasiment rien (pas l'outillage électroportatif par exemple, ni celui de jardin, ....). Arrivée à la caisse, il faut payer en deux fois : s'il y a des marchandises non éligibles, ça ne s'impute pas sur les autres. Les caissières aussi font la tronche...
- Une tonne de repassage à finir. Fini.
8 200 200 (la Chanson du Dimanche S03E11) par lachansondudimanche
- Les bons fidélité de Monsieur Bricolage : tu les as depuis trois semaines dans ta boîte aux lettres, tu veux t'en servir, ce n'est pas possible, ça ne commence que demain. Tu y retournes, avant la date de péremption (ça ne dure que quelques jours), mais ça n'est valable sur quasiment rien (pas l'outillage électroportatif par exemple, ni celui de jardin, ....). Arrivée à la caisse, il faut payer en deux fois : s'il y a des marchandises non éligibles, ça ne s'impute pas sur les autres. Les caissières aussi font la tronche...
- Une tonne de repassage à finir. Fini.
8 200 200 (la Chanson du Dimanche S03E11) par lachansondudimanche
mercredi 3 août 2011
lundi 1 août 2011
Fille de rien
Fille de joie ?
Oui,
j'aime rire
entendre le rire des autres.
Fille facile ?
Non
très chiante
trop exigeante.
Fille à papa ?
Oui,
mon père
avec toutes ses fêlures
fragile
restera toujours le héros de mes jeunes années.
Fille perdue ?
Oui,
ce monde est trop grand pour moi
Fille de famille ?
Très peu
la famille c'est uni
et la mienne ne l'est pas.
Non
pas de conduite de fuite (voir "fille facile").
Un beau brin de fille ?
Il y a des mecs qui ont l'air de trouver que oui
d'autres pas...
Vieille fille ?
Moi
je ne serai jamais vieille
et je resterai fille
oui
Fille mère ?
oui
et plutôt deux fois qu'une.
Mathieu Chedid - La Bonne Etoile par val6210
Oui,
j'aime rire
entendre le rire des autres.
Fille facile ?
Non
très chiante
trop exigeante.
Fille à papa ?
Oui,
mon père
avec toutes ses fêlures
fragile
restera toujours le héros de mes jeunes années.
Fille perdue ?
Oui,
ce monde est trop grand pour moi
Fille de famille ?
Très peu
la famille c'est uni
et la mienne ne l'est pas.
Fille d'Eve ?
Absolument
j'assume
la preuve :
Jouer la fille de l'air ?Non
pas de conduite de fuite (voir "fille facile").
Un beau brin de fille ?
Il y a des mecs qui ont l'air de trouver que oui
d'autres pas...
Vieille fille ?
Moi
je ne serai jamais vieille
et je resterai fille
oui
Fille mère ?
oui
et plutôt deux fois qu'une.
Mathieu Chedid - La Bonne Etoile par val6210
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