Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois.
Dans le Bourbonnais je m'étais réparée.
Ici je veux m'épanouir.
Ce n'est pas toujours facile.
Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
Missions accomplies :
- le dossier de propositions pour l'inspectrice (en commun avec ma collègue) ;
- la nouvelle pour le concours de Brive (toute seule et un peu avec vous, merci à tous ceux qui m'ont demandé la suite, j'ai bien aimé l'exercice ) ;
- le dossier de certification (posté aujourd'hui, avant minuit, cachet de la poste faisant foi et un IMMENSE MERCI À COPIE PLAN qui a accueilli ma clé USB pour les dernières corrections : c'est en effet le moment qu'avait choisi mon portable - Acer, je reprécise la marque de la daube- pour me laisser de nouveau en rade)
Je pourrais presque me sentir désœuvrée,
si je n'avais pas une énorme pile de livres à lire,
et plein d'histoires dans la tête à écrire.
Il est donc temps de reprendre une activité normale
c'est-à-dire
de penser aux prochaines vacances
dans deux semaines
La vie c'est pas yummy
quand
je n'arrive absolument pas à boucler mon dossier de certification.
Ma dernière chance c'était aujourd'hui
or
je papillonne
je fais du ménage
je traduis les papiers de la caisse de retraite allemande de mon ex-mari
je remplis des paniers de soldes sur internet
(que je n'achète pas )
je lis des blogs
j'ai zappé l'heure de la piscine
bref
je perds bien mon temps...
Bilan : pas un chapeau de vendu.
Je devrais envoyer l'inscription mercredi au plus tard.
Call me "proscratination's queen"...
Punaise, il va bientôt faire nuit.
La vie c'est pas yummy non plus
quand
je bave
depuis le début des soldes
sur le sac rouge de mes rêves
mais qu'à - 40%
il reste encore bien trop cher
312 euros...
Je n'ai absolument rien acheté d'autre,
pour pouvoir m'offrir ce luxe.
C'est très cool d'avoir touché notre traitement le 20 décembre
sauf que
jusqu'au 31 janvier
c'est long !...
(surtout avec la préparation du voyage de Frantzouski au pays des Soviets...)
Mais la vie c'est absolutely et definitively yummy
quand
j'avais la grippe
ou un truc approchant
et que c'est fini.
Ne plus tousser.
Ne plus entendre le grand carillon de Notre-Dame chaque fois que je bouge la tête.
Ne pas me lever fatiguée.
Jouissivement yummy.
Quand
j'anime un atelier voix à la Chavannée
45 minutes avant les répé du nouveau choeur
et ce sentiment parfait
d'être à ma place
ensemble
partager le plaisir de se faire du bien en chantant
un moment joyeux.
Quand
je rêve que j'oublie mon rendez-vous de demain matin.
Et que donc
je ne le raterai pas.
Respect mon cerveau.
Quand je répare
toute seule
l'ordi de mon fils
un vieux truc de plus de cinq ans
autant dire l'âge du cimetière des PC.
Écran noir, accès à rien,
CD d'installation perdu par les petits branleurs.
Foutu pour foutu,
je l'ai rebooté avec le CD de sauvegarde de...
mon portable !
Il marche mieux qu'avant paraît-il.
Respect pour ta mère, fils, incline-toi, et passe l'aspirateur.
Quand
je viens de vendre mon vieux chromatique
je suis heureuse qu'il vive encore
sous les doigts d'un autre
au lieu de moisir dans mon sous-sol.
Merci le Bon Coin.
De la thune fraîche ?
Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah (râle de plaisir)
My Suelly me voilàaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!
Ou alors j'attends la troisième démarque
et
je prends le risque qu'il me passe sous le nez ?
Cruel dilemme.
Consommer,
c'est pas facile tous les jours.
Oui, je commence une nouvelle série,
parce que j'ai comme dans l'idée qu'on n'en a pas fini avec les aventures de Frantsouzski au pays des soviets, de la mafia et des blondes dénudées en manteau de fourrure qui s'appellent Nathalie dans la patrie de Tolstoï, Pouchkine et Soljenitsyne.
Dans le match Coline contre la grippe
on en était ce matin à la grippe 2 - Coline 1
ce qui fait que je suis restée à la maison
n'ayant pas jugé utile de contaminer toute la maison d'arrêt avec mes miasmes tussigènes & sternutatoires.
Ça va sûrement vous sembler difficile à croire
mais
à l'heure qu'il est
ma famille, mon banquier et moi-même remercions ma grippe
qui a permis que je sois là quand le vibreur m'a hélé
"Apel stp"
En effet
travail en détention = niet téléphone portable et niet internet
et là, par chance, j'étais à la maison
en mode geek, donc.
Or, "Apel stp"
ça sent la progéniture en galère,
une galère de la même eau qu'il y a trois semaines
quand il m'avait annoncé :
"- Je suis à l'agence, il me manque le papier de l'assurance, ils ne veulent pas transmettre mon dossier. - Comment ça ? Tu n'avais pas d'attestation ? - Si, mais ce n'est pas la bonne."
Par "ils" entendez l'agence que le consulat de Russie charge désormais de constituer les dossiers de visa moyennant 60 euros (qu'en principe on ne paie pas quand on voyage pour un travail humanitaire, mais comme le document qui l'explique est en russe, on n'est pas sensé le savoir. Quoique, quand j'y pense, sur leur site, ce soit écrit à la fois oui, et à la fois non, en français).
Eux à Paris.
Nous à Guéret.
Aller-retour SNCF : 105 euros
Trois semaines, une attestation d'assurance, une cartouche d'encre, et 115 euros (oui les tarifs ont augmenté, fuck la SNCF) de billet de train plus tard :
"Apel stp"
"- Qu'est-ce qui se passe ? - Les papiers que j'ai imprimés hier, ça ne va pas. Il manque un tampon. Elle ne sait pas si c'est de Axa ou MSH, alors m'a pris rendez-vous directement au consulat de Russie. - Là, tout de suite ? - Non, faut que je revienne le 30. - Faut que tu reviennes le 30 pour savoir qui doit mettre le tampon ? Attends, je te rappelle."
On sonne à la porte.
Mon collègue m'apporte des papiers à signer, garde une distance de sécurité rapport à la grippe et me demande si ça va.
J'explique vite fait.
"Ah, ben la Russie, c'est là que ma fille a suivi son mari expatrié pendant 9 mois. On n'est jamais allé la voir, tellement c'est compliqué d'avoir un visa. De toute façon, ils sont rentrés et ils ne se sont pas du tout plus là-bas. C'est pas terrible. Sauf si tu aimes la vodka. C'est la principale denrée alimentaire".
OK
Respire.
Shamata.
La porte refermée, j'appelle le consulat de Russie.
"Oh, mais c'est pas grave madame, il va dans n'importe quelle agence d'assurance et il fait mettre un tampon."
Alors,
Googlejuice ! Googlejuice ! Googlejuice !
tadam !
des agences Axa dans le 8ème, il y en a plein,
mouai
je sens que ce n'est pas la bonne pioche
un tampon au hasard, c'est louche.
"Écoute, vas à la plus proche, rue du Colisée, elle croise la rue de Ponthieu. Renseigne-toi."
Il me rappelle.
Desperate Frantsouzski.
"- Ce n'est pas la bonne agence, ils me disent d'aller à La Défense... Je vais rater le train du retour. - TU AS raté le train du retour. On s'en fout, on verra pour le train après. Là on règle le truc de l'assurance. Pose-toi deux minutes -tu n'es même pas sûr pour la Défense, - et lis-moi exactement ce qui est écrit sur l'en-tête de ton attestation. - Axa Belgique... - Et après ? - MSH International, rue Villeneuve à Clichy. - Ok, c'est leur gestionnaire (merci ma grippe ET ma vie d'avant, soit mon poste de rédac chef à l'Assurance française...) Je suis sûre que c'est chez eux qu'il faut aller. Patiente, je te te resonne (c'est à cause d'Axa Belgique, et puis c'est bien pour éviter les répétitions)."
Je maudis le Centre régional d'information jeunesse (CRIJ) du Limousin
organisme d'envoi qui ne maîtrise pas les formalités. Je maudis VHS le bureau des visas, mais chut... pas trop fort, à cause des micros. La Russie est une grande démocratie. Je répète, la Russie est une grande démocratie.
Googlejuice ! Googlejuice ! Googlejuice !
tadam !
Je bénis MSH
et son personnel anglo-saxon.
En effet pour moi, "accueil en anglais" = "efficacité".
- à mort les préjugés -
Le temps qu'elle passe l'appel, ma nouvelle interlocutrice a le dossier sous les yeux. Et une grande habitude de ce genre de contretemps.
Bien sûr que c'est là qu'il fallait aller, et depuis le début.
CRIJ, pour toi ce sera la peste et le choléra.
Jusqu'à la septième génération.
Clichy, c'est sur la même ligne que Champs-Elysées-Clémenceau
Je reprends la hot-line assurance et transport inclus
et
deux heures plus tard (+ 50 euros, drelin drelin! Oui il a fallu reprendre un nouveau billet, le train était parti depuis plus de 60 minutes. SNCF, ta mère la p... que le diable t'emporte avec le CRIJ et VHS! La Russie est une grande démocratie. Je répète, la Russie est une grande démocratie.) tout est réglé.
Ah petit frantzouski, tu viens d'apprendre la première vertu cardinale du voyageur qui veut aller en Russie : la patience !
Maintenant, il est temps pour toi de t'initier
au sens de l'humour qui fait toute la délicatesse de l'âme slave :
"Nous vous souhaitons la bienvenue au Centre de visas pour la Russie
Nous mettons tout en œuvre pour que votre démarche soit la plus agréable possible et pour vous offrir un service de qualité.
Le Centre de demande de visas russe a été créé dans le but
d'améliorer la qualité du service aux citoyens de la France et des pays
tiers souhaitant obtenir un visa pour la Russie.
Notre travail consiste avant tout à accélérer et simplifier
l’obtention des visas : grâce à nos services, vous obtiendrez toujours
vos visas dans les meilleurs délais et sans soucis. Nos opérateurs hautement qualifiés sont à votre disposition pour
toute question concernant l’obtention d’un visa russe, les formalités
liées au formulaire et la liste des documents nécessaires."
Source : http://vhs-france.com/
Édit : il faudra retourner chercher le visa, ils ne l'envoient pas. Et bien sûr revenir en chercher un autre tous les trois mois.
Depuis Nijni-Novgorod.
300 km à l'est de Moscou. La Russie est une grande démocratie. Je répète, la Russie est une grande démocratie.
Bom, bom, bom, bom.
Je veux dormir encore.
Bom, bom, bom, bom.
J'ouvre les yeux.
Bom, bom, bom, bom.
J'émerge.
Bom, bom, bom, bom.
Je maudis mon fils qui a oublié ses clés.
Mais qu'est-ce qu'il fout dehors à ....6h du matin ?!
Bom, bom, bom, bom.
Je me lève.
Ce n'est pas à la porte, c'est à la fenêtre de mon bureau.
Il ne se souvient plus où est la porte ?
Non, ça ne peut pas être lui.
Je commence à flipper.
J'y vais ?
J'y vais pas ?
Bom, bom, bom, bom.
Une veine que, clouée au lit par une quasi-pneumonie,
je ne me sois pas couchée nue.
Je m'approche de la porte du bureau, je vois une tête par la fenêtre.
Non,
décidément,
ce n'est pas mon fils.
Tant mieux.
Enfin, façon de parler.
J'allume la lumière.
- Qu'est-ce que vous faites là ? Vous n'avez rien à faire là ! Allez vous-en !
- J'ai froid madame. Je me suis perdu. Je suis en train de mourir de froid...
Perdu ? dans Guéret ?
- OK. Vous voulez que j'appelle quelqu'un ?
- Oui.
- Donnez-moi son numéro.
- Heu, je sais pas.
Bon, c'est pas gagné.
- Écoutez monsieur, je ne peux pas vous ouvrir. Je ne vous connais pas (pardon le petit Chaperon rouge). Mais je vais appeler la police, vous voulez bien ?
- Oui madame. Je vais mourir de froid. Appelez la police.
17.
Vous avez demandé la police, ne quittez pas.
- Commissariat de Guéret, j'écoute..
J'explique. Je suis toute seule, je ne peux pas ouvrir, mais je ne peux pas le laisser comme ça non plus.
- OK, j'envoie quelqu'un.
J'attends un peu.
Je vois le type trembler derrière la fenêtre.
Je me souviens comme il faisait froid hier, quand je suis rentrée d'Embraud.
- Faites-le tour de la maison monsieur, je vous ouvre.
Il entre dans la cuisine. Il sent le roumi. Des relents d'alcool aussi.
Je me demande s'il a bien le gaz à tous les étages.
Il n'est pas d'ici.
Il est venu d'Ivry (sur Seine), ne se souvient plus très bien de ce qu'il a fait. A part qu'il a bu, qu'il s'est perdu et qu'il s'est endormi dehors.
Il a la main enflée aussi.
Tombé ? Battu ?
- Il y a quelqu'un ?
J'avais laissé la porte ouverte.
La police est là.
- Ben dis-donc, vous n'avez pas peur me dit la fille en uniforme.
Si bien sûr que j'ai peur.
Mais doit-on tout se laisser dicter par la crainte ?
Il n'a pas ses papiers, mais il se souvient du gars chez qui il était.
La police le connaît.
Guéret quoi !
Il termine son café, ils s'en vont.
- Merci madame, je ne vous oublierai jamais.
Hum, si, si, oubliez moi.
Pour la grasse mat, c'est mort.
Chanson interprétée par Evelyne Girardon, la Beline. Je n'ai pas choisi les images, je n'ai rien trouvé d'autre, à part une interprétation d'un certain "Cœur Montjoie" mis en ligne par "France résiste". Jai pas eu envie. Je préfère Evelyne.
Je vous livre une petite blagounette
envoyée par Barbara
et qui m'a bien fait rire ce matin
(déjà entendue avant
à propos de Nicolas Sarkozy,
mais je ne m'en lasse pas)
"Les horloges de vie
16 janvier 2013Une blague proposée par Temps libre
Patrick Poivre d’Arvor, vient de disparaître et se présente devant St-Pierre.
Il remarque, installées derrière le maître des lieux, une douzaine d’horloges sous lesquelles figurent des noms :
« David Cameron « , » Benoit XVI « , « Omar Sy » …
Curieux de nature, il n’hésite pas à demander :
- A quoi servent toutes ces horloges étonnantes ?
St-Pierre explique aimablement :
- Ce sont les horloges de vie de
tous les hommes importants de ce monde. A chaque fois que l’un d’entre
eux dit une connerie, elle avance d’une heure.
PPDA remarque :
- Le Pape, Eltsine, Obama, Netanyahu, Omar Sy ,
Bill Gates… et même Hollande ! Mais où est celle de Depardieu ? C’est
pourtant une personne Importante ? …
St-Pierre, un peu confus, réplique :
- Oui, mais ne le répétez pas… Je l’ai installée sur mon bureau. Elle me sert de ventilateur en ce moment !
lu sur Google"
ça m'a fait réfléchir de lire ça
vu que j'ai dû les ventiler souvent les locaux surchauffés du Paradis...
sauf que moi
quand j'étais en pleine dépression
je ne crois pas que j'aurais choisi un pays qui s'appelle la "Mordovie" !
qu'on se suicide au Côteaux-du-Layon
ou au Nutella
ça craint comme nom
je trouve ...
mais quand on s'appelle de par Dieu déjà
c'est pas ben facile ..
On a aussi
dans le même ouvrage :
Albert Einstein : rien n'est établi (ma préférée)
Entreprise Monsanto : Poison très rémanent
Le marquis de Sade : disséquer la dame / démasqua le désir
Révolution française : un Corse la finira ...
Voilà
maintenant vous savez pourquoi
il y a un peu d'éternité dans chaque étreinte ...
Depuis le temps qu'ils traînent dans
le coin, on n'est plus tranquille.
Ripailles de soudard, banquets romains, festins grotesques : c'est simple, ils font
bombance tous les jours, et il ne reste quasiment rien à becqueter à
dix bornes à la ronde.
Locavores qu'ils sont les bougres.
Je t'en ficherais moi, de l'écolo à
cent sous.
Des assassins du biotope oui.
Si j'avais des dents, je dirais que je
n'en ai pas toujours eu une contre eux.
Au début, ils se contentaient de
manger.
Puis ils se sont mis à avoir les yeux
plus gros que le ventre, à baffrer tout ce qui passait de comestible
à leur portée.
C'est là qu'ils ont entrepris de bâtir.
Une cabane d'abord, puis une maison de
maître et carrément un palais.
Le palais de Dame Tartine : beurre
frais, praline, et croquets.
Ça a été le début de la faim.
La seule chose qu'ils n'engloutissent pas,
c'est le pain d'épices.
C'est qu'ils ont du goût les bougres :
les blancs montent en neige, les rouges grincent, les verts
claquent. Ce n'est pas laid, non, plutôt appétissant même. J'y planterais bien le bec à vrai dire.
Sauf qu'on n'a pas le droit de
s'approcher.
Quoique, quand j'y pense, il vaut peut-être mieux.
On n'a jamais su ce qu'est devenu le
vilain petit canard,
et Nils ne s'est pas pas encore remis
de la disparition de son jars.
Moi je dis qu'il y a du louche
là-dessus, et que je vais rendre un grand service à la communauté
en leur crevant la couenne.
Je vais commencer par lui, là, avec sa
panse offerte à ma lame. Quand je pense au petit crevard qu'il était
quand il est arrivé ici, un sac d'os. C'est qu'ils ne mangeaient pas
souvent à leur faim chez leurs parents.
Avec sa sœur, ils ne faisaient pas les
fiers, ça non. Lui haut comme trois pommes, elle belle à croquer.
Bien paumés, qu'ils étaient. La nuit tombait, ils marchaient depuis trois jours, l'estomac creux. Il a fallu qu'ils
atterrissent devant la seule maison qu'il aurait fallu éviter.
Ah, si seulement ils s'étaient égarés
quelques sentes plus loin, près de ma cabane. J'aurais pris soin
d'eux, j'ai de la tendresse à revendre moi. J'en aurai fait des gens
bien.
A quoi tient le destin quand même !
Des miettes englouties, un oiseau blanc qui chante et déploie ses
ailes, la nuit qui s'abat, on s'écarte du chemin. Et on tire la
mauvaise carte.
Avec leur mère déjà, ils ne sont
pas nés coiffés. Une vilaine mégère qui avait oublié sa gamelle
le jour de la distribution d'instinct maternel, et qui s'était bien
vite faite à l'idée de se séparer de ses mioches, pourvu que ça
lui vale deux bouches de moins à nourrir. Leur père ne faisait pas
le poids, il avalait toutes les couleuvres qu'elle lui servait.
Quel homme peut résister face à une
femme terrible ?
Toujours est-il qu'ils ont fini par se
retrouver là, à lécher les murs de la maison de la vieille bique.
Tout sucre et tout miel au début,ça ne lui a pas porté bonheur.
C'est qu'ils sont malins les lardons.
Dans le four elle a fini, la sorcière.
Seulement voilà, c'était trop tard, le ver était
dans le fruit. Ils avaient pris goût aux bons petits plats qu'elle
leur mitonnait pour les engraisser.
Alors je ne sais pas trop s'ils sont
retournés chez leurs parents, faut dire qu'on ne s'est pas risqué à
les cuisiner là-dessus. Mais, ce qui est sûr, c'est qu'ils sont
revenus.
Finalement, je vais commencer
par elle. Elle n'a pas seulement la langue bien pendue.
Elle a aussi une trichine sous le
jambonneau. Elle travaille du chou quoi. Regardez moi où elle a été
dresser la table ! On n'a pas idée...
Allez, quand le vin est tiré, il faut
le boire.
Billet rédigé pour "L'atelier d'écriture littéraire en Creuse" à partir de la consigne "Couleur et gourmandise" Crédit photo : Mimi Oka & Doutch Finn
ce sont
une nouvelle circulaire en octobre dernier + la négociation de la carte scolaire (soit 20 postes en plus pour le premier degré en Limousin, dont 1 pour la Creuse...) + 20 primo-arrivants (élèves non-francophones arrivés depuis moins d'un an) chaque année = rapport à l'IEN et propositions sur l'organisation du service pour 2013-2014
→ pour fin janvier.
● Mon second
ce sont
un concours régional de nouvelles + 12 pages Arial / corps 12 / double interligne + insérer une lettre de manière pertinente = écrire un texte résistant à trois voix narrative with sex and blood inside
→ pour le 30 janvier.
● Mon troisième
ce sont
des fourmis dans la tête + un projet d'expatriation + la certification de français langue seconde = dossier de cinq pages sur ma pratique d'enseignement
→ pour le 31 janvier.
● Mon tout ?
Charette
mais je like.
→ J'écris donc je suis.
Ami lecteur
sauras-tu trouver pourquoi j'ai choisi cette vidéo ?
Samedi matin, mon ego surdimensionné s'est encore pris une calotte qui m'a un peu gâché ce délicieux moment de paix qu'est sensée être la lecture du journal dans le calme de l'aube et la chaleur de ma cuisine.
Je tombe sur cet article :
et gourdasse que je suis
je cherche ... mon blog, of course !
Bernique.
Macache.
Woualou.
Pas plus de" Loup y es-tu ?" que de beurre en branche !
La vie est une chienne cruelle (et pas toujours lubrique qui plus est).
J'avoue avoir un peu gloupsé dans ma tasse de thé.
C'est à ce genre de détail que je mesure le chemin qu'il me reste à parcourir avant de parvenir au sommet détaché de la zénitude.
Je suis encore bien vulnérable.
Cependant, je dois quand même progresser sur la voix de la sagesse
vu qu'il n'y a pas si longtemps que ça,
j'aurais immédiatement allumé mon ordi,
pour écrire à la rédaction de réviser ses sources.
En fait, quand j'y pense,
mon ordi aurait déjà été sous tension, parce que c'était quasiment la première chose que je faisais en me levant, et je n'aurais donc eu qu'à bondir
pour souligner perfidement que
si on fait du journalisme dans un fauteuil,
faudrait au moins regarder le classement du Top Creusois.
Trop vexée je suis.
J'existe.
Papa, regarde-moi.
Sauf que
penser n'est pas faire.
Je n'ai pas bougé.
J'ai juste noyé Jérémy Lacombe dans ma tasse de thé, après l'avoir étranglé avec le cordon de sa souris, avant de le pendre par les bourses.
Un peu d'élégance à 7h00 du matin, ça ne peut pas nuire.
Puis tout ça est passé au second plan.
Le premier plan, je ne saurai pas trop expliquer ce que c'est.
Quelque chose entre profiter de chaque instant et ne pas gaspiller mon énergie.
Être. Juste être. Sans chercher qui je suis, sans vouloir devenir.
Il paraît que, pour être heureux,
non pas pour être heureux, pour être en paix,
il faudrait savoir devenir invisible.
Confucius n'a-t-il pas dit "Être méconnu des hommes sans en prendre ombrage, n'est-ce pas le fait de l'homme de bien ?".
Femme de bien.
Bon choix ça,
ça me plaît.
C'est flatteur.
Hin, hin, hin
je fais ce que je peux, je suis à fond là...
Malheureusement,
hier, j'ai eu la funeste idée
de regarder le JT de la mi-journée sur TF1.
On peut dire que j'avais bien choisi mon jour.
En voyant ça
j'ai été à deux doigts de me précipiter pour racheter un nouveau portable.
Avant qu'il n'y en ait plus.
Ah ah !
Heureusement, la petite lumière orange s'est allumée dans ma tête,
- merci la méditation -
et je me suis souvenue que c'est le même reportage qu'on voit chaque année,
et même deux fois par an en fait.
Mais en cherchant une vidéo pour ce post
je me suis rendue compte qu'en plus
ce sont toujours des images de
l'hypermarché de Noyelles-Godault dans le Nord.
Le JRI (journaliste reporter d'images) local,
il a une liaison secrète avec Patrick le Lay ou bien ?
Non
hier
je n'ai pas fait les soldes.
J'ai préféré comme me l'a conseillé le fabriquant
reformater mon disque dur.
Et pour l'instant, en dehors du fait que j'ai perdu les marque pages de Mozilla
- mais j'assimile ça à un grand nettoyage de janvier -
ça a l'air d'aller.
Mon portable Aspire 5742zg, qui n'est plus sous garantie vendeur depuis novembre 2012 (acheté en novembre 2011) s'arrête brutalement, fréquemment et souvent juste au démarrage, qu'il soit sur pile ou sur secteur.
Il est posé sur mon bureau, je ne m'en sers pas pour jouer (ttx et internet).
C'est très ennuyeux pour moi : un ordinateur qui ne dure que 15 mois, alors que je suis économiquement faible... et qui est indispensable à mon activité professionnelle.
A ma grande surprise, en consultant les forums internet
je vois que c'est un problème très fréquent sur votre marque, et cela depuis plusieurs années.
Il y a même un topic sur votre propre site...
Je pense donc que nous sommes dans le cas de la garantie des vices cachés,
et que vous saurez trouver une solution afin que je puisse recouvrer l'usage de mon portable ?
Bien cordialement
Les infos télévisées me gonflent, et internet c'est très vite, très loin et très n'importe quoi.
J'aime prendre le temps de lire, et j'aime savoir ce qui se passe autour de moi.
La presse quotidienne régionale, c'est celle du feuilleton, des avis d'obsèques, de l'assemblée du club de Péta-boules, mais aussi des programmes de cinéma, de l'adresse de la pharmacie de garde, de la soupe de champignon à l'huile de noisette, du portrait de l'épicier corse d'Anzème, des tournages de film avec casting local, du vivier présidentiel corrézien, et du seul média qui sache que le Limousin, ce sont trois départements.
Dont le mien.
Non, dans la PQR, les nouvelles ne sont pas mauvaises d'où qu'elles viennent.
Or, le journal, je ne le lisais plus depuis le décès de mon père,
à qui Noëlle, son auxiliaire de vie, l'apportait tous les jours.
Voilà que la Montagne vient d'avoir la bonne idée de redécouvrir le portage.
A domicile.
Avant 7 heures.
Et je retrouve une délicieuse habitude découverte en Allemagne il y a 25 ans,
la lecture du journal local en prenant le petit déjeuner.
Une entrée douce et silencieuse dans le jour qui se lève
et le calme de la maison endormie.
Un sas de décompression avant même d'être con pressée, c'est pas la fête ça ?
Édit 1 : le petit déjeuner de la semaine, c'est juste une tasse de thé. J'ai décidé de ne remanger que quand j'aurai faim. Depuis que j'ai découvert le blog de Caroline, j'ai compris que, non ce n'est pas mal de sauter un repas si on n'a pas envie, et non, ce n'est pas grave de ne pas finir son assiette.
Édit 2 : Les Limousins en plus, c'est pas en Creuse. Bien que le solde migratoire soit positif, il ne compense malheureusement pas les décès. Venez les jeunes...
j'allais quand même pas vous la souhaiter mauvaise.
Et comme c'est l'heure des bonnes résolutions,
j'ai décidé qu'en 2013
j'écouterai plus toutes leurs foutaises.
Elles me mettent mal à l'aise.
Pour vos rimes perso
je vous laisse choisir dans la liste celle qui vous qui vous convient
je me suis donnée du mal, c'était pas facile
j'ai visé large
que chacun puisse avoir son heure de gloire
Année 2013, année
des fraises
des envies balèzes
à l'aise, bourrée de pèze et de braise (ne me le souhaitez pas, envoyez-le moi directement)
un peu d'ascèse
je serai plus obèse
sans mayonnaise
pour la métamorphose, rendez-vous en 2014
un peu niaise
ça aide pour la baise
des françaises, des hollandaises, des écossaises, des finlandaises, des martiniquaises, des javanaises, des marseillaises (pour les lecteurs du sexe fort, c'est pas parce qu'on est au régime qu'on ne peut pas regarder le menu )...
mais jamais dans le même diocèse
pour qu'il n'y ait pas de malaise
de la thèse, de l'antithèse, de la synthèse (pour les intellos)
sans punaise (c'est perso, rapport aux refuges compostellans)