heureusement après deux chouettes party
mais avant le grand départ...
Samedi donc, je me lève bien patraque et rapidement vidée de toute substance solide et liquide.
La débâcle.
Impossible de garder même de l'eau, sauf quelques gorgées de gazeuse, probablement à cause du gaz carbonique qu'elle contient.
J'étais toute seule à Lafayette, sans notre introuvable Smecta, resté au Pierre Part.
Donc, en fin de matinée je me décide à aller dans une pharmacie pour trouver de quoi colmater tout ça.
Je prends tout de suite deux comprimés et je rentre dans une onglerie, en vue de préparer mes pieds à deux semaines de marche.
Las ! Dans le fauteuil j'ai tourné de l'oeil, les employées vietnamiennes ont paniqué (une a fait pipi dans sa culotte...) et une cliente latina a appelé le 911.
Ils viennent, vérifient le sucre, la tension... tout est normal et pour cause.
Ça m'est déjà arrivé, j'en garde d'ailleurs une cicatrice à la lèvre, dans les mêmes conditions, mais chez moi en France.
Je sais qu'il faut que je reste tranquille et que je me réhydrate.
Malaise vagal, le nerf vagal passant tout près de l'estomac très malmené,
et déficit hydrique et minéral brutal.
Ils me proposent l'hôpital.
J'ai repris des couleurs, je refuse, signe sur l'Ipad, ils repartent, je remets mes pieds dans l'eau.
La dame latina prends ma main et remercie Jésus qui était là pour me sauver. Tout le monde dit Amen.
Las , à peine Jésus a tourné le dos, 15 minutes plus tard rebelote, mais cette fois je me vomis dessus.
Ça aussi ça m'est déjà arrivé.
Je panique pas.
Les autres si.
En même temps j'ai vomi sur le fauteuil. ...
911 again
Encore tout normal.
Mais cette fois ils veulent attendre jusqu'à ce que quelqu'un vienne me chercher.
Sinon c'est ambulance jusqu'à l'hôpital pour $2000....
Martine, mon amie réactive, arrive, m'emmène aux urgences d'un hôpital public.
Régulation rapide (ce n'est pas toujours le cas), chambre de soins externes, passage du médecin,
"Vous n'êtes pas d'ici ? On reçoit beaucoup de gens qui réagissent mal à notre nourriture..."
J'éclate de rire : je les blâme pas. Mais je vis ici depuis deux ans, et j'ai 39 de fièvre, donc c'est pas ça..
Perfusions, deux très beaux infirmiers ajoutent l'anti nausée.
Je pense à Franzouski (qui est très beau aussi).
Je remarque leur polaire : on pèle de froid à cause de la clim...
Quelques heures plus tard je suis sortie.
Avec la facture
$2866 que malheureusement je devrai avancer car ce n'est pas une vraie hospi, seulement des soins externes, donc pas de tiers payant...
 quoi s'ajoutent $140 dollars de médicaments dont je découvre qu'ils sont totalement inutiles, à part l'antiémétique qui me fera bien 3 ou 4 autres gastro vue la quantité...
Heureusement pour moi ils donnent rien contre la débâcle intestinale..
Faut que le mal sorte. ..
De toute façon c'est bon, je pense que le médecin a largement amorti toutes les largesses consenties par les laboratoires pharmaceutiques. ..