Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
dimanche 28 septembre 2014
mardi 16 septembre 2014
Don't disturb
I am on pause
la tête encore de l'autre côté de la Terre
Et il y a ces fleurs,
qui s'appellent "Arizona sun".
Je me sens exactement comme quand j'ai commencé à marcher vers St Jacques de Compostelle.
Quelque chose à finir, avec mon sac et mes batons.
Un appel puissant
qui exige quand même un peu plus de financement que le chemin...
Redescendre à Havasupai, et marcher jusqu'à la Colorado River.
Voir le village au printemps.
Je ne peux pas expliquer pourquoi.
La page de la rentrée n'est même pas tournée,
j'ai la tête ici,
au quotidien,
bien,
avec les gens, avec les choses,
les projets d'un automne tranquille,
d'un hiver en musique,
et puis le soir, quand je ferme les yeux,
je suis là-bas
et on est en avril.
la tête encore de l'autre côté de la Terre
Et il y a ces fleurs,
qui s'appellent "Arizona sun".
Je me sens exactement comme quand j'ai commencé à marcher vers St Jacques de Compostelle.
Quelque chose à finir, avec mon sac et mes batons.
Un appel puissant
qui exige quand même un peu plus de financement que le chemin...
Redescendre à Havasupai, et marcher jusqu'à la Colorado River.
Voir le village au printemps.
Je ne peux pas expliquer pourquoi.
La page de la rentrée n'est même pas tournée,
j'ai la tête ici,
au quotidien,
bien,
avec les gens, avec les choses,
les projets d'un automne tranquille,
d'un hiver en musique,
et puis le soir, quand je ferme les yeux,
je suis là-bas
et on est en avril.
dimanche 14 septembre 2014
Été indien
Le temps s'étire
quand on choisit de vivre plus lentement,
de ne pas travailler pendant deux jours,
en mode week-end.
Cueillir les dernières tomates,
écosser les haricots du marché,
allumer -une dernière fois ?- le barbecue,
s'asseoir ensemble dehors,
dans un soleil plus léger qui sent déjà l'automne (et pas mal les sardines...).
Pour un peu de lumière en plus....
quand on choisit de vivre plus lentement,
de ne pas travailler pendant deux jours,
en mode week-end.
Cueillir les dernières tomates,
écosser les haricots du marché,
allumer -une dernière fois ?- le barbecue,
s'asseoir ensemble dehors,
dans un soleil plus léger qui sent déjà l'automne (et pas mal les sardines...).
Pour un peu de lumière en plus....
dimanche 7 septembre 2014
Letter box
On mangeait un sandwich et une pastèque au café tribal.
Il nous a demandé d'où on venait,
et puis il a dit " Vous voulez bien m'envoyer une carte postale ? Avec la tour Eiffel ?"
Il n'avait pas l'air follement joyeux, mais les natifs ne sont pas très expansifs avec les touristes.
et une de chez nous.
J'ai choisi une enveloppe un peu kitsch, mais avec le pont de Senoueix, et aussi beaucoup d'eau,
parce que l'eau, c'est un peu l'ADN des Supai.
Et si vous aussi vous aimez l'idée que votre carte traversera l'Atlantique,
puis l'Amérique,
pour arriver jusque là, à Hualapai Hilltop
et puis qu'elle descendra dans le fond du canyon à dos de mule,
avant d'arriver dans la boîte aux lettres de la poste tribale,
à droite de la photo,
et qu'Eljean marchera dans le sable rouge,
aura la surprise de la trouver,
et s’assiéra pour la lire,
à la terrasse du café, de l'autre côté de la place,
si ça vous fait un peu rêver
vous aurez peut-être vous aussi envie de lui écrire un petit mot,
avec des bouts de France (ou d'ailleurs) dedans...
Eljean HANNA
P.O. Bx 177
Supai AZ 86435
Edit 1 : J'ai gardé dans un coin de mes rêves un peu d'Havasupai,
et une idée de post sur cette tribu,
que j'écrirai dès que j'en aurai le temps.
Edit 2 ; écrivez votre adresse, peut-être qu'il vous répondra ?
Il nous a demandé d'où on venait,
et puis il a dit " Vous voulez bien m'envoyer une carte postale ? Avec la tour Eiffel ?"
Il n'avait pas l'air follement joyeux, mais les natifs ne sont pas très expansifs avec les touristes.
J'ai dit oui bien sûr,
une de Paris, qu'on a envoyée de l'aéroport,et une de chez nous.
J'ai choisi une enveloppe un peu kitsch, mais avec le pont de Senoueix, et aussi beaucoup d'eau,
parce que l'eau, c'est un peu l'ADN des Supai.
Et si vous aussi vous aimez l'idée que votre carte traversera l'Atlantique,
puis l'Amérique,
pour arriver jusque là, à Hualapai Hilltop
et puis qu'elle descendra dans le fond du canyon à dos de mule,
avant d'arriver dans la boîte aux lettres de la poste tribale,
à droite de la photo,
et qu'Eljean marchera dans le sable rouge,
aura la surprise de la trouver,
et s’assiéra pour la lire,
à la terrasse du café, de l'autre côté de la place,
si ça vous fait un peu rêver
vous aurez peut-être vous aussi envie de lui écrire un petit mot,
avec des bouts de France (ou d'ailleurs) dedans...
Eljean HANNA
P.O. Bx 177
Supai AZ 86435
Edit 1 : J'ai gardé dans un coin de mes rêves un peu d'Havasupai,
et une idée de post sur cette tribu,
que j'écrirai dès que j'en aurai le temps.
Edit 2 ; écrivez votre adresse, peut-être qu'il vous répondra ?
Heureux qui comme Coline....
... a fait un beau voyage,
et puis est revenue, plein d'usage et raison,
vivre entre ses parents, le reste de son âge !
Non, je ne cliquerai pas sur les vidéos des journalistes égorgés,
non je ne lirai pas le livre de la vengeance d'une rousse,
à peine évoquerai-je
une semaine de rentrée bien remplie,
mais pas plus chargée en somme que pour la plupart de mes collègues.
Interdiction de se déplacer faute d'enveloppe budgétaire,
Je ne veux pas voir les vilaines choses de ce monde,
je ne veux rien savoir que je ne sache déjà.
Je veux seulement profiter encore de cette chance incroyable,
de cet été indien qui s'attarde sur les rives des lacs,
et qui me retient un peu le soir,
avant de rentrer à la maison.
Ce matin,
j'ai quitté Embraud de très bonne heure,
et j'ai bien reconnu,
à l'aplomb des langues de brume qui ouataient la rivière,
et plus loin, au-dessus du bocage bourbonnais,
ces nuages qui, hier encore,
moutonnaient parfois le ciel immense de l'Arizona.
Tant de beauté,
je ne veux rien voir de laid.
et puis est revenue, plein d'usage et raison,
vivre entre ses parents, le reste de son âge !
Non, je ne cliquerai pas sur les vidéos des journalistes égorgés,
non je ne lirai pas le livre de la vengeance d'une rousse,
à peine évoquerai-je
une semaine de rentrée bien remplie,
mais pas plus chargée en somme que pour la plupart de mes collègues.
Interdiction de se déplacer faute d'enveloppe budgétaire,
Je ne veux pas voir les vilaines choses de ce monde,
je ne veux rien savoir que je ne sache déjà.
Je veux seulement profiter encore de cette chance incroyable,
de cet été indien qui s'attarde sur les rives des lacs,
et qui me retient un peu le soir,
avant de rentrer à la maison.
Ce matin,
j'ai quitté Embraud de très bonne heure,
et j'ai bien reconnu,
à l'aplomb des langues de brume qui ouataient la rivière,
et plus loin, au-dessus du bocage bourbonnais,
ces nuages qui, hier encore,
moutonnaient parfois le ciel immense de l'Arizona.
Tant de beauté,
je ne veux rien voir de laid.
Inscription à :
Articles (Atom)