il y eut deux jours de soleil.
Deux jours de grand beau, de rires, de musique et de danse.
Deux jours de tartines, de buvette, de repas à servir et à débarrasser , de vaisselle à laver.
Les musiciens qui s'accordent derrière moi , les danseurs sur ma voix, le temps d'un intermède, avant de retourner valser.
Libre,
heureuse.
Puis lui.
Photo Patricia Bouffard
Un cavalier sans cavalière.
Autant dire un cadeau.
Les corps qui groovent, et la sensation infiniment douce de ma tête contre la sienne.
Rien de déplacé, juste la confiance et l'abandon, paupières closes.
Rouvrir les yeux sur la lumière et le tourbillon,
les papillons de ma chanson.
L'instant de grâce, le temps suspendu, l'envie, comme une enfant, de répéter : "encore !"
Trois points de suspension dans la pénombre bleutée d'une yourte imaginaire, à ciel ouvert, quelques mots pour tenter de dire qui on est, d'où on vient, ce qu'on voudrait.
Pas de clopes, pas d'alcool, plus de femme.
Mais encore amoureux d'elle.
Argh...
Pas la peine de lui demander s'il a un jardin.
Autant retourner danser.
Le lendemain,
il y eut la pluie.
J'avais envie de lui dire combien j'ai aimé le regarder danser, et tout le plaisir que j'avais éprouvé à me laisser guider.
Il était encore tôt.
Je suis partie sans l'attendre.
2 commentaires:
qui sait...
Dommage.......
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