Hier soir,
bal à Ahun,
sympa.
Aujourd'hui, concert à l'arboretum de la Sédelle et lundi studieux.
Mais non finalement.
Ce sera travail en pointillés pour être prête mardi,
bal ce soir à Neuvy-St-Sépulchre,
et visite à une amie demain.
Pour les vacances,
tout était au point : samedi, train jusqu'à la Réole, camino le dimanche, arrivée à Sauveterre-en-Béarn 10 jours plus tard, et peut-être le temps d'aller au stage de chant des Thiaulins le dernier week-end.
Mais non finalement.
Ce sera Chavannée le samedi, covoiturage le dimanche, camino le lundi, et si je n'arrive qu'à Orthez, tant pis.
Call me girouette...
Depuis quelques mois
je goûte à ce plaisir incroyable de changer mes plans au dernier instant.
Ou de ne pas en faire.
De décider comme ça, dans l'humeur du moment,
sans avoir à anticiper toute une organisation.
Cette liberté délicieuse de n'avoir d'autres contraintes que les miennes,
de traîner au jardin jusqu'à point d'heure,
d'ouvrir un livre au petit matin, et de ne plus le lâcher,
de commencer à écrire sans regarder la pendule,
d'aller à la piscine sans me mettre la pression pour préparer un repas avant,
de déjeuner avec une copine,
de traîner un peu.
J'aime par-dessus tout,
quitter ma maison,
et aller voir là-bas,
comment j'y suis.
Et puis revenir.
Chez moi.
Retrouver mon fils, déjeuner en discutant avec lui,
ou entendre son pas, dans la cuisine,
quand il se coupe une tranche de brioche,
ranger un peu,
sentir le propre.
Et ne pas trop faire attention à ce qui n'est pas (encore) fait.
Les journées sont très différentes.
Elles sont longues,
dans cette succession de petits riens dont j'apprécie chaque instant,
et jamais ennuyeuses.
Cette angoisse,
cette boule étouffante qui m'étreignait la gorge au saut du lit,
a fini par s'évanouir.
Fermer les yeux, le soir,
en cochant mentalement ma to do list de kifs,
en revoyant quelques sourires,
ça fait filer le temps moins vite.
Il y a eu les circonstances,
et il y a eu les choix.
Les tris.
Les priorités.
+ Urgent, important, court, moyen, et long terme.
- Pas réaliste, fantasmatique, inutile, sans intérêt, pur ego
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= quelques heures de lumière en plus
Parfois,
l'idée de la vieillesse et de la mort gagnent du terrain.
J'ai peur, oui.
Il me faut me me concentrer de toutes mes forces sur le présent,
et accepter qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
Que cet âge-là,
non, je ne l'aurai plus jamais.
Que les changements de programme,
ça ne peut être que maintenant,
sans retour possible en arrière.
Barbara - Le mal de vivre (Pantin 1981) par hypenothype
2 commentaires:
j'en suis très heureuse pour toi
que ça progresse, que ça grandisse
encore
je t'embrasse
j'écouterai Barbara une autre fois
elle est trop triste du moins pour "l'instant là présent"
Je rentre de quelques jours de vadrouille, je découvre tes derniers posts... je t'admire !
Pour tes transferts de fin de Camino, où que ça se passe, je suis là !
A bientôt alors ?
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