jeudi 18 décembre 2014

Une toile

Il y a la VO
la seule qui permette d'accéder à cet aller-retour permanent entre les langues des protagonistes.
Ceux qui arrivent pour asservir
ne parlent pas la langue des locaux.

Il y a la lumière de l'Afrique et la poussière solaire du désert.

Il y a la musique, les peaux, les regards, le contraste terrifiant entre la douceur de l'amour et les contraintes humiliantes du quotidien.

Il y a cet imam qui lutte comme il peut, avec son savoir religieux, contre la charia aveugle et bricolée à la petite semaine pour justifier tout et n'importe quoi, notamment le mariage forcé.

Il y a ce match de football qui m'a fait pleurer.

Je n'ai pas tout aimé dans ce film, à commencer par la toute fin et aussi quelques longueurs et raccourcis.
Mais j'en garde un souvenir ému et magnifique.
C'est une oeuvre que je n'oublierai pas.

1 commentaire:

Barbara a dit…

en effet on a envie d'en savoir plus
merci pour ton avis (souvent très justes)