J'aime la radio et j'aime la PQR.
Les infos télévisées me gonflent, et internet c'est très vite, très loin et très n'importe quoi.
J'aime prendre le temps de lire, et j'aime savoir ce qui se passe autour de moi.
La presse quotidienne régionale, c'est celle du feuilleton, des avis d'obsèques, de l'assemblée du club de Péta-boules, mais aussi des programmes de cinéma, de l'adresse de la pharmacie de garde, de la soupe de champignon à l'huile de noisette, du portrait de l'épicier corse d'Anzème, des tournages de film avec casting local, du vivier présidentiel corrézien, et du seul média qui sache que le Limousin, ce sont trois départements.
Dont le mien.
Non, dans la PQR, les nouvelles ne sont pas mauvaises d'où qu'elles viennent.
Or, le journal, je ne le lisais plus depuis le décès de mon père,
à qui Noëlle, son auxiliaire de vie, l'apportait tous les jours.
Voilà que la Montagne vient d'avoir la bonne idée de redécouvrir le portage.
A domicile.
Avant 7 heures.
Et je retrouve une délicieuse habitude découverte en Allemagne il y a 25 ans,
la lecture du journal local en prenant le petit déjeuner.
Une entrée douce et silencieuse dans le jour qui se lève
et le calme de la maison endormie.
Un sas de décompression avant même d'être con pressée, c'est pas la fête ça ?
Édit 1 : le petit déjeuner de la semaine, c'est juste une tasse de thé. J'ai décidé de ne remanger que quand j'aurai faim. Depuis que j'ai découvert le blog de Caroline, j'ai compris que, non ce n'est pas mal de sauter un repas si on n'a pas envie, et non, ce n'est pas grave de ne pas finir son assiette.
Édit 2 : Les Limousins en plus, c'est pas en Creuse. Bien que le solde migratoire soit positif, il ne compense malheureusement pas les décès. Venez les jeunes...
Si la photo est bonne - Barbara - 1967 par Petite-Rigolote
Stephan Eicher - Déjeuner En Paix par Stephan-Eicher
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