jeudi 16 juillet 2015

Au bout du conte

Donc je viens de passer  4 jours dans un sous-bois berrichon
à éplucher des légumes et touiller du dhal
en rigolant et en chantant
le tout en joyeuse compagnie.
Je crois bien que s'il y a une chose que j'apprécie au moins autant que les moments de solitude
c'est le partage du collectif.
C'est bien connu : si la musique adoucit les mœurs,
c'est parce qu'il faut s'accorder avant de jouer ...



Mais entre deux services
c'était pied au plancher
flâneries en lutherie
de la musique avant toute chose
la danse jusqu'à l'aube.



Autant dire le cadre idéal pour rencontrer l'homme de ma vie.
Celui qui a TOUS les critères au vert,
y compris après la question éliminatoire (celle du round up, vous me suivez ?)
Danseur
Sonneur
Not round upeur
Marcheur
et voyageur...

La perfection faite homme,
à deux semaines du décollage ...
Avouez que ça aurait été drôlement ballot
juste au moment de faire ses valises n'est-il pas ?

Soyez rassurés
la vie qui n'est pas une chienne a bien arrangé ça :
elle a mis une alliance à son doigt.
Le dernier soir,
il m'a dit qu'il viendrait me dire au revoir le lendemain.
Mais il n'est pas venu.

Qu'il n'ait pas pu ou pas voulu,
peu importe.
Pourquoi se dire au revoir quand on ne se reverra pas ?
Il me reste que,
sous le velours de la nuit étoilée,
j'ai bien aimé effleurer cette idée
qu'il existe un cœur en écho,
le temps de quelques danses,
juste un moment.

4 commentaires:

Barbara a dit…

ça a dû être intense et très riche !

Barbara a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Barbara a dit…

j'aime "l'épluchage collectif "en ♪♫
avec le plaisir de te voir et t'entendre en prime

Geneviève a dit…

Il a de belles mains ton sonneur... ;)